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Anne-Marie et Daniel - Retour de Louxor - Mai 2011
- Le 24/05/2011
Bonsoir Pascal, Nous sommes bien rentrés de notre séjour à Louxor. Nous avons trouvé des gens toujours aussi accueillants et apparemment beaucoup plus calmes depuis que la police est moins présente. Malheureusement le manque de touristes est très problématique. Nous espérons qu'ils reviennent très vite. Nous avons comme nous vous l'avions dit essayé de visiter l'école de poterie. Sur place, devant la maison de Carter, personne n'était capable de nous indiquer ou se trouvait cette école. Après quelques hésitations nous nous sommes décidés à appeler Momo. Avec sa gentillesse habituelle, il est venu nous chercher et nous y a conduit. Nous somme repartis bien sur avec un petit souvenir; Abusant de sa gentillesse nous lui avons demandé s'il pouvait nous emmener voir notre ami Rifaï. Là aussi, nous y avons trouvé notre bonheur. Momo nous a demandé de vous passer le bonjour, ce que nous faisons avec plaisir. Nous vous joignons quelques photos à notre avis sympa que vous pouvez utiliser comme il vous plaira. Amicalement. Anne-Marie et Daniel PS : Nous émettons quand même quelques doutes sur cette école de poterie qui nous a parue très éloignée, déserte et inactive. Nous ne pensons pas que ce soit une création fiable et suffisamment sérieuse. A vérifier dans le temps -
Quelle surprise !!!
- Le 13/07/2010
Je cherche des photos sur le Ramesseum, je glisse sur Christian Leblanc... et je tombe sur Mohamed, que nous avons connu il y a vingt-cinq ans lors d'une visite de liaison d'une de ses collaboratrices avec Christian Leblanc. Il ne se souvient probablement plus de nous, mais nous avons un excellent souvenir de Mohamed avec qui nous avons passé deux jours et que nous avons reçu chez nous en banlieue parisienne à l'occasion d'une de ses visites à son amie parisienne.
Je ne sais encore si nous pouvons envisager un retour en Egypte, ce qui nous "titille" depuis longtemps, bien que notre situation géographique actuelle (dans le Sud-Ouest) me fait plutôt fréquenter les sites préhistoriques et les préhistoriens ainsi que fouiller des éléments romains, mais si cela se présentait, bien sûr nous ne manquerions pas de nous adresser à Mohamed pour l'hébergement et les excursions.
De toute manière, merci de lui transmettre notre bon souvenir et nos meilleurs voeux pour ses entreprises.
Jacques et Paulette Goude.
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Mail reçu de Bernard
- Le 10/02/2010
Bonjour Pascal Je viens de rentrer à la maison. Comme je vous l'ai promis dans mon dernier message, je vous rends compte de notre rencontre avec Momo. Tout d'abord la croisière sur le Nil avec Fram était de bonne qualité. Malgré un bateau 5 étoiles normes locales, le service en restauration n'était pas au top. En revenant à Louxor le 4 février j'ai contacté Momo pour lui indiquer l'emplacement du bateau, quai Mirotel Garanah pas très loin du pont de Louxor, très au sud de la ville. Il m'a fixé un rdv à 5h30 qu'il a corrigé par la suite par un sms sur mon portable (4h50). A l'heure précise indiquée, un minibus est venu nous chercher. Température très froide et vent sur la pirogue pour la pause thé-biscuit (mais gilet de sauvetage tout neuf pour la traversée). Il est à conseiller de bien déjeuner à l'hôtel avant de partir. La suite s'est parfaitement déroulée. Nous qualifierons de magique ce vol en mongol fière. Atterrissage dans un champ de canne à sucre où les paysans étaient en train de couper la cane. Le minibus nous a déposé devant chez Momo. Visite des appartements que les locataires venaient de quitter et qui repartaient avec le même minibus: très belle location. Nous avons visité ensuite Hatchepsout, le village des artisans, une fabrique d'albâtre. Momo nous a déposé ensuite au restaurant Hapy Habou à côté du temple de Medinet Habou -il est indiqué sur le guide du routard- où là j'ai payé à Momo les 160 euros du vol en montgolfière. Nous avons quitté Momo vers 12h30 en lui remettant les 30 euros. Ensuite pour 10 euros un piroguier nous a amené au musée de Louxor qui est magnifique et bien sûr à recommander. Le même piroguier (pirogue Marina) nous a attendu (une bonne heure) et ramené à notre bateau, belle balade sur le Nil à petite allure. Je vous joins 3 photos, une avec Momo et 2 autres avec le piroguier auquel j'ai promis de les lui transmettre via Momo. Pouvez vous les transmettre à Momo ? Pascal je vous remercie encore pour toute votre action et bien sûr je ferai de la pub pour votre site et la location d'appartement. Très amicalement Marie-Claude et Bernard Dufau -
Dieux et Démons d'Egypte
- Le 04/03/2009
En écrivant que les Égyptiens étaient « les plus religieux des hommes », Hérodote a dit à sa manière que la religion était la composante essentielle de la civilisation pharaonique. Royaux ou privés, les monuments – souvent imposants – que celle-ci nous a laissés sont là pour témoigner de cette évidence : les parois des temples et des tombeaux sont couvertes d’innombrables scènes rituelles qui semblent multiplier à l’infini de non moins innombrables figures de divinités. Celles-ci ont souvent évolué avec le temps : des grands dieux cosmiques aux « génies » émissaires, des divinités de stature nationale aux obscurs « démons » de la religion funéraire, des dieux adorés localement aux divinités venues de l’étranger, les dieux qui peuplent le panthéon égyptien ne se comptent pas : il est illusoire de vouloir en dresser un catalogue exhaustif, mais tenter de mieux les connaître est une façon d’approcher la civilisation à laquelle ils doivent d’exister. -
Des Égyptiens perdent la vie pour du pain !
- Le 15/02/2009
Des gens meurent en Egypte pour acheter leur pain. Cette semaine, la presse égyptienne relatait encore le décès d’une femme à Alexandrie, lors d’une bousculade devant une boulangerie publique. Selon les sources, entre quatre et quinze personnes auraient trouvé la mort depuis une quinzaine de jours devant des boulangeries publiques. Ces troubles sont causés par la très forte hausse du prix du pain sur le marché. Dans les boulangeries privées d’Egypte, une galette de pain d’une centaine de grammes est désormais vendue dix à douze fois plus cher que dans les boulangeries subventionnées par l’état. Conséquence : de plus en plus d’Egyptiens se tournent vers ces boulangeries, où la galette de pain est vendu 5 piastres l’unité, une livre (0,12 centimes d’euros) les 20. La boulangerie subventionnée de Saïd Hosman se trouve non loin du palais Abdine. Dans cette ruelle, une cinquantaine de personnes se pressent devant le guichet pour acheter du pain. "Toutes ne seront pas servies", déplore le gérant de l’établissement. "Des instructions informelles limitent à 20 le nombre de galettes par client. Nous recevons assez de farine pour cuire plus de 18 000 galettes par jour, mais ça ne suffit pas et des clients repartent les mains vides après des heures de queue." Devant la boulangerie, l’énervement et la fatigue se lisent sur les visages. Transformer l’armée en boulangerie Face à la hausse de la demande de pain subventionné, le président Hosni Moubarak a demandé à l’armée de se transformer en boulangerie, pour fournir la population cairote. Dix fours et 500 kiosques devraient ouvrir prochainement dans la capitale égyptienne. La question est cruciale pour la stabilité du pays. En 1977, le président Sadate avait tenté de réduire les subventions publiques sur le pain. Cela avait donné lieu à des révoltes dans tout le pays. En arabe égyptien, les mots pain et vie se disent de la même façon : "aïch". Le pain constitue l’aliment de base des 45% d’Égyptiens vivant en dessous du seuil de pauvreté. Avec 400 grammes par jour et par personne, l’Egypte en est un des plus gros consommateurs au monde. Dangereuse dépendance alimentaire Malgré une agriculture très productive, l’Egypte est structurellement déficitaire en blé. Dans un contexte de croissance démographique constante, la dépendance alimentaire égyptienne risque de s’accroître dans les années à venir. Le pays consomme en moyenne 12 à 13 millions de tonnes de blé par an. En janvier dernier, la centrale d’achat publique avait importé 5,6 millions de tonnes de blé. Cela représentait 78% de plus que l’année précédente, à la même période. La croissance économique égyptienne est proche de 7% mais l’écart entre riches et pauvres ne cesse de se creuser. Selon le gouvernement égyptien, l’inflation a été de 12% sur les douze derniers mois. Cette hausse des prix touche surtout les ménages modestes. Récemment, dans une chaîne de grande distribution installée en Egypte, des offres promotionnelles sur l’huile, la farine et le riz ont donné lieu à des scènes d’émeute dans les allées des magasins. Les réserves de change à la rescousse Pour faire face à la hausse de la demande de pain subventionné, le président Moubarak a demandé au gouvernement égyptien de puiser dans les 20 milliards d’euros de réserves de change du pays, afin d’acheter du blé sur le marché international. Avec la hausse internationale des cours du blé, ces importations pèsent de plus en plus lourd sur le budget égyptien. Sur l’année fiscale 2007-2008, les subventions publiques coûteront 15 milliards de livres égyptiennes au gouvernement (1, 8 milliards d’euros). C’est environ la moitié des revenus fournis par l’exploitation du canal de Suez, une des principales sources de devises de l’économie égyptienne. Le 23-03-2008 par Guillaume de Dieuleveult - Alif le magazine francophone d'Egypte -
L'eau potable en danger
- Le 15/02/2009
La quasi totalité des Egyptiens ont accès à l'eau potable. Mais le mauvais état ou l'absence de systèmes d'évacuation menacent les nappes phréatiques. Selon une étude publiée par l'UNICEF, 98% des Egyptiens auraient accès à l'eau potable. Difficile de parler de "bon résultat" tant que ce taux n'atteint pas les 100%, mais cette donnée est à mettre en relation avec un pourcentage plus dramatique : 15% de la population mondiale n'a pas accès à l'eau potable. L'Egypte serait donc en bonne voie sur ce chantier. Pourtant, lors d'une conférence sur le sujet, organisé il y a quelques mois par le CFCC de Mounira, le chercheur et spécialiste en ressources hydrauliques Habib Hayeb rappelait que "quand on parle d’accès à l’eau potable, cela signifie que la personne doit se trouver à moins d’un kilomètre, ou moins d’un quart d’heure d’un point d’eau. Cette définition ne prend en compte ni les conditions d’accès, ni le contexte social, économique ou juridique entourant ce point eau". En clair, avoir officiellement accès à l’eau ne garantit pas que l’on puisse en profiter. (voir à ce sujet notre article « Inondée mais assoiffée, le paradoxe de l’eau en Egypte ») 17° pays le moins efficace pour le traitement des eaux usées Mais l'Egypte pèche surtout dans le traitement de ses eaux usées. C'est en tout cas le constat de l'UNICEF, relayé par l'association Water Aid, qui place l'Egypte au 17ème rang mondial des pays où le traitement des eaux usées et l'état des installations sanitaires sont les moins efficaces. Selon leurs chiffres, 58% seulement des Egyptiens en zones rurales et désertiques bénéficient d'installations sanitaires adéquates et de systèmes de vidange sains. "Dans le delta du Nil, qui accueille un tiers de la population égyptienne, les gens utilisent essentiellement des trous dans le sol, quand ils manquent de systèmes d'évacuation", explique Rania El-Essawi, responsable de ce dossier pour le bureau cairote de l'UNICEF, citée par l'agence onusienne IRIN. "Dans les zones rurales, les latrines - quand elles existent seulement - débordent ou sont vidées avant même que leur contenu ne soit devenu fertilisant, menant à un risque élevé de contamination des nappes souterraines." Dans leurs objectifs du millénaire, les Nations Unies appellent l'Egypte à fournir un système adéquat de traitement des eaux usées à 77% de sa population d'ici 2015. Selon l'UNICEF, ce taux serait actuellement de 70%. Une denrée rare - 1,1 milliards d’habitants de la planète n’ont pas accès à l'eau potable, soit un humain sur six. - 2,6 milliards de personnes n'ont pas accès à des installations sanitaires adéquates, soit 40% de la population mondiale. - 1,8 millions d'enfants meurent chaque année à cause de maladies dues à de l'eau impropre ou à de mauvaises installations sanitaires. - 15 dollars : voilà ce que coûterait, par personne, la fourniture d'eau potable et de sanitaires aux normes, selon l'association Water Aid. - Le simple fait de se laver régulièrement les mains au savon pourrait réduire les cas de diarrhées de 40%, selon le british medical journal. Les maladies dues à la qualité de l'eau sont la deuxième cause de mortalité infantile dans le monde, après les troubles respiratoires. - 97,5% de l'eau sur terre est salée. Si toute l'eau du monde était contenue dans un sceau, seule une cuillère serait potable. Le 27-04-2008 par Arnaud Saint Jean - Alif le magazine francophone d'Egypte -
Le violon du métro de Washington DC
- Le 02/02/2009
Un musicien de rue était debout dans l'entrée de la station L'Enfant Plaza du métro de Washington DC. Il a commencé à jouer du violon. C'était un matin froid, en janvier dernier. Il a joué durant quarante-cinq minutes. Pour commencer, la chaconne de la 2e partita de Bach, puis l'Ave Maria de Schubert, du Manuel Ponce, du Massenet et de nouveau Bach. A cette heure de pointe, vers 8h du matin, quelque mille personnes ont traversé ce couloir, pour la plupart en route vers leur boulot. Après trois minutes, un homme d'âge mûr a remarqué qu'un musicien jouait. Il a ralenti son pas, s'est arrêté quelques secondes puis a démarré en accélérant. Une minute plus tard, le violoniste a reçu son premier dollar : en continuant droit devant, une femme lui a jeté l'argent dans son petit pot. Quelques minutes plus tard, un quidam s'est appuyé sur le mur d'en face pour l'écouter mais il a regardé sa montre et a recommencé à marcher.. Il était clairement en retard. Celui qui a marqué le plus d'attention fut un petit garçon qui devait avoir trois ans. Sa mère l'a tiré, pressée mais l'enfant s'est arrêté pour regarder le violoniste. Finalement sa mère l'a secoué et agrippé brutalement afin que l'enfant reprenne le pas. Toutefois, en marchant, il a gardé sa tête tournée vers le musicien. Cette scène s'est répétée plusieurs fois avec d'autres enfants. Et les parents, sans exception, les ont forcés à bouger. Durant les trois quarts d'heure de jeu du musicien, seules sept personnes se sont vraiment arrêtées pour l'écouter un temps. Une vingtaine environ lui a donné de l'argent tout en en continuant leur marche. Il a récolté 32 dollars. Quand il a eu fini de jouer, personne ne l'a remarqué. Personne n'a applaudi. Une seule personne l'a reconnu, sur plus de mille personnes. Personne ne se doutait que ce violoniste était Joshua Bell, un des meilleurs musiciens sur terre. Il a joué dans ce hall les partitions les plus difficiles jamais écrites, avec un Stradivarius de 1713 valant 3,5 millions de dollars ! Deux jours avant de jouer dans le métro, sa prestation au théâtre de Boston était « sold out » avec des prix avoisinant les 100 dollars la place. C'est une histoire vraie. Joshua Bell jouant incognito dans une station de métro a été organisé par le « Washington Post » dans le cadre d'une enquête sur la perception, les goûts et les priorités d'action des gens. Les questions étaient : dans un environnement commun, à une heure inappropriée, pouvons-nous percevoir la beauté ? Nous arrêtons-nous pour l'apprécier ? Pouvons-nous reconnaître le talent dans un contexte inattendu ? Une des possibles conclusions de cette expérience pourrait être : si nous n'avons pas le temps pour nous arrêter et écouter l'un des meilleurs musiciens au monde jouant quelques-unes des plus belles partitions jamais composées, à côté de combien d'autres choses exceptionnelles passons-nous ? "Ne pas avoir le temps de méditer, c'est ne pas avoir le temps de regarder son chemin, tout occupé à sa marche". (A. Sertillanges) . Amusant que seuls les enfants se soient sentis envoutés par la musique, ils sont plus proches du divin que nous mais c'est une lapalissade de le dire.. De : Prosper GROUX - Les Enfants de Louxor -http://lesenfantsdelouxor.free.fr