Décembre 2019 - découverte de 3 nouveaux sarcophages en bois
L’équipe d’archéologues de l’université de Strasbourg et du CNRS dirigée par le professeur Frédéric Colin vient de découvrir, près de Louxor en Égypte, trois nouveaux sarcophages égyptiens décorés, remontant aux origines de la 18e dynastie. Il y a un an, l’équipe avait déjà fait une découverte majeure dans le secteur.
« Le ministère des Antiquités égyptiennes a annoncé une partie des découvertes faites par l’équipe de Frédéric Colin (Archimède, UMR 7044 CNRS-Université de Strasbourg - USIAS). La mission archéologique menée à Louxor avec l’Institut français d’archéologie a permis d’identifier, après démontage de l’ensemble funéraire, cinq briques estampillées au nom du roi Hékataouy, c’est-à-dire probablement Ahmosis », annonce l’université de Strasbourg dans un communiqué.
« Sur le plan historique, cette trouvaille semble aussi importante que l’ensemble funéraire lui-même : cela témoigne pour la première fois d’une activité de construction d’un bâtiment important au nom du fondateur de la 18e dynastie dans la zone d’al-Assassif - située près de Louxor. Le lieu d’inhumation du roi fait l’objet de débats ». L’équipe pense que « ce bâtiment n’est peut-être pas loin de la zone ». Les investigations des archéologues se poursuivent jusqu’au 15 décembre.
Il y a un an Frédéric Colin, directeur de l’institut d’égyptologie et conservateur de la collection égyptienne de l’Université de Strasbourg, et son équipe, avaient déjà fait une découverte exceptionnelle dans le secteur : « des momies et des sarcophages des XVIIe et XVIIIe dynasties (d’il y a plus de 3000 ans) dans un état de conservation et de qualité exceptionnelles ». « Ces fouilles, nous avait alors expliqué le chercheur, ont permis d’établir l’existence d’une pratique anthropologique originale que les Égyptiens ont beaucoup utilisée, mais qui n’avait pas encore été démontrée scientifiquement. Des objets ont été découverts dans des couches archéologiques plus récentes que les sarcophages et les momies inhumées. Ces sarcophages et momies n’ont donc pas été trouvés dans leur tombe d’origine », avait précisé l’an dernier le scientifique.
Il en avait déduit que « en construisant leurs tombes, ces Égyptiens avaient dû détruire des tombes plus anciennes et avaient récupéré le mobilier funéraire de 800 ans plus tôt ». L’équipe avait aussi établi que les momies plus anciennes avaient été renveloppées dans des linceuls de lin et réinhumées. « On a pu documenter, nous avait alors expliqué le chercheur, comment les Égyptiens du VIIe siècle ont fait une nouvelle tombe dont les sépultures ont 800 ans de plus qu’eux ».
15 octobre 2019 - découverte d'environ 20 sarcophages en bois
Un bref communiqué du ministère des Antiquités a déclaré que les cercueils avaient été trouvés dans la nécropole d'Assasif.
La nécropole, située dans la ville antique de Thèbes Ouest, comprend des tombeaux datant du Moyen Empire, du Nouvel Empire et des dernières époques (de 1994 à 332 av. J.-C.).Le ministère l'a décrite comme l'une des "plus grandes et des plus importantes" découvertes de ces dernières années. Le ministère a annoncé qu'il publierait d'autres détails lors d'une conférence de presse samedi.
10 octobre 2019 - découverte à la vallée des singes
Zahi Hawass a annoncé deux nouvelles découvertes archéologiques à Louxor (Vallée des singes) : une zone industrielle, avec un four pour la poterie, et 30 ateliers pour le stockage et le nettoyage du mobilier funéraire, avec de nombreuses poteries datées de la XVIIIe dynastie.
Il a annoncé également la découverte de la tombe connue sous le nom de KV 65, à l'intérieur de laquelle se trouvaient des outils utilisés par les anciens Égyptiens pour construire une tombe royale
18 avril 2019 - découverte d'une nouvelle tombe à Dra Abul-Naga
En cette Journée mondiale du patrimoine, le Dr Khaled el-Anani, ministre des Antiquités, a annoncé, en présence du Premier ministre égyptien, la découverte d'une nouvelle tombe à Dra Abul-Naga, sur la rive Ouest de Louxor.
Cette tombe, qui date de la18ème dynastie [1549/1550 - 1292 av. J.-C.], est considérée comme l'une des plus grandes tombes découvertes sur le site archéologique. Elle renferme un grand nombre d'ushebtis.
“C’est le plus grand tombeau de la rive occidentale, nous parlons ici de 55 mètres de hauteur et d’une cour intérieure de 550 mètres carrés”, explique Mostafa Waziri, secrétaire général du Conseil suprême des antiquités d’Égypte. La sépulture, en très bon état de conservation, aurait appartenu à un notable du nom de Shedsu-Djehuty. Selon les archéologues, l’homme était probablement prince ou maire, raison pour laquelle il a bénéficié d’un tel tombeau qui comporte 18 portes d’entrée. Les ouvriers égyptiens ont commencé à rénover le tombeau dès sa découverte en 2018, trouvant une immense cour, des carreaux colorés au sol ainsi que des peintures murales documentant des activités telles que la construction navale ou la chasse. “Le tombeau est rempli de collections de poteries, de sarcophages et contient tout le nécessaire de la vie quotidienne”, précise Ragab Marae, restaurateur d’antiquités. La rive ouest du Nil abrite la Vallée des Rois, où les pharaons furent enterrés dans des tombes creusés dans la roche. La 18e dynastie fut la première des dynasties du Nouvel Empire.
VIDEO DE LA TOMBE