Pourquoi l’Egypte sera la destination de l’année 2019.
La reprise du tourisme en Egypte est une réalité. En 2017, le pays a reçu 8,2 millions de touristes (+54,7%), dont 140.000 Français (+146%). Revenue dans le top 10 des ventes en France, l’Egypte est programmée par un nombre croissant de tour-opérateurs. Circuit en bateau sur le Nil ou séjour en mer Rouge, il y en a pour tous les goûts!
Des vacances en Egypte ? Et pourquoi pas ? Depuis un an et demi, l’offre de voyages augmente sur la destination. Elle rencontre une demande croissante des Français. Revenue dans le Top10 des ventes en agences de voyages à l’été 2018, l’Egypte était mi-décembre à +160% chez les tour-opérateurs du Seto. Aux voyagistes (Kuoni, Voyageurs du Monde, Travel Evasion) qui, depuis le Printemps arabe, ont maintenu une présence sur le Nil, se sont ajoutés en 2017 FTI et Fram sur la mer Rouge. « Cette saison, une dizaine de TO membres de l’association programme la destination », indique René-Marc Chikli, président du Seto. Et de citer également parmi les principaux acteurs Intermèdes et Mondial Tourisme. En pointe sur la relance de la destination et spécialiste des croisières Nil, Kuoni a édité deux tirés à part en 2017 (hiver et été) puis cet hiver une brochure spéciale Egypte de 44 pages! « Pour de nombreux clients et vendeurs, le fait que Kuoni programme plus largement l’Egypte est un signe rassurant », analyse Catriona Dempster, directrice de marché et passionnée par le pays. « Nous avons conservé nos liens avec nos réceptifs égyptiens, ce qui nous permet de proposer cette large gamme de voyages en Egypte, y compris à la carte. »
Autres indicateurs –mainstream– d’une reprise de l’Egypte culturelle, la programmation d’un Framissima sur le Nil (depuis l’hiver dernier) ou la part des croisières dans l’activité de Travel Evasion (80% contre 20% pour la mer Rouge). Associé à Tarot Tours, le TO toulousain resté présent en B2B (chez les pure players) était « prêt avec des bateaux rénovés et utilisés en permanence pour accompagner la reprise amorcée l’an dernier » explique Patrick Abenin. Et d’annoncer « 13.482 clients Egypte pour Travel Evasion en 2018 (janvier-décembre), soit le double de l’année précédente, et déjà 10.000 bookings ferme pour 2019 ! » Avec « des engagements groupes de 40 à 200 pax sur l’hiver 2019 et même pour 2020 ».
Automne 2018 : Les touristes de retour sur les bords du Nil !
Les titres des revues, les sujets des journaux télévisés l'écrivent et le disent : les touristes sont - enfin - de retour en Egypte !
Enfin ! Après des années troubles au niveau politique, après des années de marasme, après les attentats et les menaces, l'Egypte revit et peut, à nouveau, ouvrir ses bras aux voyageurs…
Les chiffres - même s'il s'avère parfois difficile de les faire coïncider - sont parlants … Avant les événements, le tourisme - gros pourvoyeur de devises et d'emplois - représentait entre 13 à 14 % de l'économie égyptienne.
Après la révolution de 2011, "les revenus générés par ce marché autrefois très lucratif ont été divisés par deux. A la veille du soulèvement populaire en Égypte, 36 milliards de dollars de devises étrangères entraient dans les caisses, contre 17 milliards en 2013. Si 15 millions de touristes ont visité le royaume du Nil en 2010, on en dénombrait en moyenne 10 millions sur les années suivantes".
En 2013 le nombre total de visiteurs en Egypte avait chuté à 9,5 millions, et le chiffre le plus bas se situe en 2016 avec 5,4 millions…
Mais la douceur des berges du Nil, le charme des paysages, l'attrait pour les monuments séculaires, les richesses archéologiques, ainsi bien sûr que la gentillesse d'un peuple tout à la fois fataliste et empli d'espoir, ont, pas à pas, réussi à triompher…
2017 a été en quelque sorte l'année du renouveau puisque "L’Egypte a bouclé l’année avec une hausse de 53,7 % des arrivées de touristes qui s’élèvent à 8,3 millions. Ce bon résultat est essentiellement dû aux arrivées de touristes en provenance des pays européens qui sont passées de 2,6 millions en 2016 à 4,7 millions à la fin de 2017, soit une hausse de 81%."
Pour 2018 les chiffres sont prometteurs : "L'Egypte a déclaré que le nombre de visiteurs était en bonne voie pour atteindre un niveau sans précédent depuis la révolution de 2011".
Et c'est un fait que l'on constate… notamment sur l'ancienne Thèbes où sont situés les grands sites pharaoniques : les temples de Louqsor et Karnak sur la rive est, et sur la rive ouest, les temples de millions d'années et les nécropoles qui font, de cette cité, le plus grand musée à ciel ouvert…
Si l'on regrette fortement que les compagnies régulières ou charters n'aient - pour la plupart - pas rétabli cette destination en vol direct, les avions qui arrivent via une escale au Caire affichent complet.
Les sites archéologiques sont à nouveau arpentés, découverts, admirés, photographiés, immortalisés…
A la Vallée des Rois, bus, minibus, taxis, remplissent le parking ! Le petit train fait de fréquents aller-retour pour conduire les touristes vers les tombes… Les guides lèvent qui un parapluie, qui un éventail, qui une pancarte pour rassembler leurs groupes. On entend parler toutes les langues : anglais, allemand, hollandais, français, russe, et … chinois… Là est bien la grande nouveauté : la Chine, avec masque sur le visage et ombrelle à la main, "envahit", en rang serré, le pays des pharaons…
A Deir el-Bahari où le petit souk était désespérément vide, les vendeurs ont désormais maintes personnes à poursuivre de leurs assiduités… Les rampes du temple ne sont plus désertes, elles s'animent des vêtements colorés des visiteurs. Il faut même attendre pour voir la chapelle d'Hathor ou autres secteurs ou bas-reliefs "renommés".
A Sheikh Abd el-Gournah, le petit parking desservant les tombes des nobles n'est plus déserté et le "rest house" du Ramesseum, tenu par la famille Abd el-Rassoul, reçoit à nouveau des groupes… ce qui n'était plus arrivé depuis des années !
Les fabriques d'albâtre retrouvent, elles aussi, une importante activité. Les bus - parfois en provenance de la Mer Rouge - s'y arrêtent fréquemment, redonnant du travail en faisant marcher le commerce.
Dans les magasins d'artisanat local comme Caravanserail, à Medinet Habou, Khairi le propriétiare se réjouit de ce retour … Son constat est sans appel : "Sans les touristes, nous ne pourrions vivre".
De même chez "Habiba", une jolie petite boutique située près des Colosses de Memnon, qui regorge de foulards et cheches de toutes les couleurs, les propriétaires sont enchantés et pensent sérieusement à s'agrandir…
Au petit matin, alors que les premiers rayons du soleil flamboient, le ciel se couvre littéralement de dizaines de montgolfières aux teintes vives…
Les " hôtels - dont certains avaient même fermé leur portes -, voient leur taux d'occupation en augmentation constante … Zeina "al moudira" qui gère avec distinction son palace en plein désert s'en réjouit...
Les motor boats sillonnent le Nil. Les gros bateaux font le plein de touristes, surtout pendant ces dernières vacances de Toussaint…
Le luxueux Steam Ship Sudan embarque ses passagers, au rythme de sa roue à aube, pour de belles croisières de 6 jours de Louxor à Assouan ou bien d'Assouan à Louxor…
Les dahabiehs, bateaux de charme, gonflent leur voiles et glissent doucement sur le fleuve millénaire… Wally Aziz, propriétaire de "Lazuli Voyages", en possède actuellement cinq qui voguent sur le Nil et une autre - et très bientôt une seconde - sur le Lac Nasser. Ses anciennes embarcations en bois, restaurées et décorées avec autant de goût que de soin, accueillent des touristes plutôt "haut de gamme". Il s'agit en majorité de français (70 %), mais également d'anglais, d'allemands, d'américains et d'une petite proportion de libanais (3 - 5%). Si la visite des sites emblématiques est bien sûr évidente, des arrêts dans des endroits moins fréquentés comme el-Khab, Djebel Silsileh ou encore le marché aux chameaux de Daraw sont aussi au programme. Wally constate avec satisfaction que le taux moyen d'occupation cette année est de 77 %, atteignant presque 100 % pendant les vacances scolaires…
Que ce soit sous des formes "classiques" (découverte des hauts lieux archéologiques, stations balnéaires) ou plus innovantes (tourisme "médical", religieux, sportif...), après des années de "léthargie", l’Egypte retrouve enfin sa place de "destination mythique" … Elle demeure un pays à part, un pays où l'on côtoie tout à la fois la douceur de vivre et l'éternité …
marie grillot - EA
Égypte : retour des touristes dans le pays
Les réservations de clients européens auraient plus que doublé en 2017.
Croisière sur le Nil : les touristes retombent sous le charme de l'Égypte (JT TF1 juillet 2018)
L'Égypte est un pays qui prend un nouveau départ. Boudée par les touristes pendant six ans, l'Égypte retrouve aujourd'hui des couleurs et il faut dire qu'elle a des arguments : le soleil, la mer, le désert. Le défi est de taille : redonner confiance aux touristes étrangers et les convaincre que la sécurité est devenue ici la priorité. Pour des vacances d'une semaine en Égypte, cette famille a choisi la mer Rouge.
De 600 000 voyageurs en 2010 à seulement 70 000 en 2016
C'est l'une des plus belles destinations de plongée au monde. Délaissés par les touristes pendant plusieurs années, les coraux se sont régénérés. Le spectacle est plus beau que jamais. L'Égypte, c'était en 2010 la troisième destination favorite des touristes français, mais plusieurs attentats ont frappé le pays et le nombre de voyageurs a chuté. Ils sont passés de 600 000 en 2010 à seulement 70 000 en 2016. Une tendance qui semble s'être inversée récemment. En un an seulement, le nombre de touristes français a augmenté de 146 % en Égypte.
Feuilleton Au Fil du Nil JT de France 2
Dans ce reportage tourné en novembre 2016, France 2 vous emmène sur un fleuve mythique, le Nil, pour une croisière féerique, à bord d'un voilier traditionnel à la découverte des trésors antiques : le temple de Karnak, le temple d'Edfou, la carrière de grès de Gebel Silsileh, le temple de Philæ.
La coopération franco-égyptienne en archéologie à l'honneur à Louqsor - Novembre 2016
Le 4 novembre 2016 ont été célébrées à l'auditorium du musée de la momification de Louqsor les 25 années de coopération franco-égyptienne en archéologie au Ramesseum (CNRS-ASR-CEDAE). Cette belle cérémonie, présidée par le Prof. Khaled El-Enany, ministre des antiquités de l'Égypte, Son Excellence M. André Parant, ambassadeur de France en République Arabe d'Egypte et M. Mohamed Badr, gouverneur de Louqsor, a été l'occasion d'honorer le directeur de la Mission et plusieurs responsables égyptiens. Après une conférence présentée devant un large auditoire par Christian Leblanc sur les travaux de fouille et de restauration accomplis au Ramesseum durant ces vingt-cinq dernières années, une exposition a été inaugurée dans la soirée au musée de Louqsor. Cette exposition temporaire restera en place jusqu'au 4 décembre 2016.
Les Miss du tourisme et de l'environnement sont A Louxor - Avril 2016
Les candidates de Miss Eco Univers 2016 visitent Louxor dans le but de stimuler le tourisme en Égypte
60 miss Monde du tourisme et de l'environnement en compétition à Louxor ! (j'arrive !)
5ème édition du festival du film Africain de Louxor - Mars 2016
Au total, 160 films en provenance de 45 pays dont neuf pays non-africains sont au programme de la 5ème édition du Festival du film africain de Louxor, en Egypte, a annoncé vendredi le président du festival, le scénariste égyptien, Sidi Fuad.
L'acteur américain Danny Glover est présent pour la seconde fois au Festival.
Janvier 2016
Le président chinois Xi Jinping a signé jeudi pour plusieurs milliards de dollars de contrats avec l'Egypte dans le cadre d'une tournée au Moyen-Orient destinée à renforcer la présence économique de son pays dans cette région.
Il était ensuite attendu à Louxor pour visiter le célèbre temple et assister à une cérémonie marquant les 60 ans de relations bilatérales sino-égyptiennes.
Ce déplacement est perçu comme un appel du pied aux touristes chinois dans un contexte morose pour le tourisme égyptien, un secteur primordial
Toutankhamon, l'histoire continue - novembre 2015
Lors de la conférence de presse, tenue à Louxor ce 28 novembre en fin de matinée, dans la maison de Howard Carter, le ministre des Antiquités, le Dr Mamdouh El-Damaty a annoncé que les scans radar ont révélé l’existence d’un grand vide, avec un long couloir, derrière ce que nous savons maintenant être un faux mur (une "ruse", un stratagème, destinés à déjouer d'éventuels pilleurs de tombes) dans la chambre funéraire de Toutankhamon. Il est utile de rappeler que la tombe a été pillée plusieurs fois dans l'antiquité.
Le Ministre a ensuite déclaré : "Nous avons parlé précédemment d’une chance de 60 pour cent qu’il y ait quelque chose derrière les murs. Mais maintenant, à la lecture des premières analyses, nous sommes en mesure d'affirmer une probabilité à 90 pour cent.”
Rive occidentale de Thèbes : Inauguration de nouvelles tombes par le ministre des Antiquités
Ce jeudi 5 novembre 2015, sur la West Bank de Louqsor, la colline de Gurnet Muraï est écrasée de soleil... Parmi les rares maisons subsistant après la destruction du village vernaculaire de Gournah, gafirs et policiers s'affairent.
Arrivent sur le site les inspecteurs des antiquités et les égyptologues qui oeuvrent sur la rive, parmi lesquels le docteur Hourig Sourouzian qui,depuis des années, travaille sur le temple d'Aménophis III - Colosses de Memnon.
Après avoir inauguré, dans la Vallée des Rois toute proche, la réouverture des tombes de Thoutmosis III (KV 34 découverte par Victor Loret en 1898) et de Horemheb (KV 57 découverte par Théodore Davis en 1908), le Dr. Mamdouh el-Dalmaty, ministre des Antiquités, accompagné de nombreuses personnalités, dont le Dr. Moustafa Waziri, Directeur Général des Antiquités de Louqsor et Laurent Bavay, récemment nommé à la tête de l'IFAO - vient ouvrir à la visite trois nouvelles tombes.
Dans une cohue sympathique, où le protocole semble un peu mis à l'écart, le ministre, en tenue décontractée, s'est dirigé vers la tombe située la plus en hauteur, la TT 40 (TT = Theban Tomb).
Il s'agit de la tombe de "Amenhotep, dit Huy", vice-roi de Nubie sous le règne de Toutankhamon, chef du harem d'Amon et du harem royal. Son épouse est Dame Taemwadjsy dont il aura au moins un fils, prénommé Paser, qui lui succédera dans les mêmes fonctions sous les règnes d'Ay et d'Horemheb.
La tombe, restaurée récemment par une équipe espagnole, offre une iconographie très riche aux couleurs vives. La scène des tributs apportés par les princes nubiens est très belle et très originale. Le ministre fait remarquer la présence du cartouche de Toutankhamon.
Après avoir accueilli la presse à l'intérieur de la tombe et autorisé les photos, il a rejoint les deux tombes ramessides, TT 277 et TT278 découvertes en 1917 par Lecomte du Nouÿ.
La TT 277, tombe d'Ameneminet dont le titre est "Père divin de Ptah (ou de Ptah-Sokaris)" dans le Temple de Millions d'Années bâti à la XVIIIe dynastie, sous le règne du fastueux Amenhotep III (environ 1390-1352 avant J.-C.). "Après être passé par l'embrasure décorée de la porte, on arrive dans une petite salle dont les peintures, conservées, se détachent sur un fond blanc bleuté, tandis que les textes sont écrits en hiéroglyphes colorés sur fond jaune".
La scène la plus touchante, empreinte d'émotion tant la tristesse est palpable, est celle des pleureuses. "Elles sont sept plus une petite fille. Chacune porte une très grande robe gris-bleu, frangée, nouée sous les seins ; cette couleur est inhabituelle dans la nécropole thébaine. Leurs cheveux en désordre sont retenus autour de la tête par un bandeau blanc, signe de deuil. Toutes font les gestes traditionnels de désespoir. À l'arrière, dans une composition très théâtrale, la dernière pleureuse semble vouloir se précipiter sur le catafalque, tandis que la jeune fille tente de la retenir".
La TT 277 partage "sa" cour avec celle de la TT 278 d'Amenemheb, qui apparaît plus dégradée. On relève cependant deux très belles scènes : celle de la vache Hathor parée du collier Menat, émergeant de la montagne thébaine et celle de la déesse du sycomore qui "représente pour l'Égyptien la preuve de la présence d'eau, ainsi qu'un dispensateur d'ombre et de figues".
Il faut noter que, en marge de cette manifestation, les anciens habitants de Gurnet Muraï ont tenu à exprimer leur désarroi. En effet, chassés de leurs maisons vouées à la destruction dans les années 2009-2010, les promesses qui leur avaient été faites alors de les dédommager par une compensation en logement ou en terrain n'ont pas été suivies d'effet. Ils ont tenu à exprimer leur profond mécontentement et appelé les représentants du gouvernement à les écouter et à les comprendre.
Après avoir quitté la Vallée des Nobles, le Ministre est retourné à la Vallée des Rois, précisément dans la tombe de Toutankhamon où les expériences de photographie infrarouge sont menées afin de découvrir les secrets que, selon l'égyptologue Nicholas Reeves, cette KV62 pourrait encore révéler...
Marie Grillot
Une différence de températures. "La mission a commencé sa première expérience en recourant à la thermographie à infrarouge afin de cartographier la température des murs du tombeau de Toutankhamon", a expliqué dans un communiqué Mahmoud Eldamaty, ministre des Antiquités. "Les analyses préliminaires ont montré une différence entre les températures relevées sur différentes parties du mur nord" du tombeau, a poursuivi M. Eldamaty, associant à son communiqué l'institut français HIP (Héritage, Innovation, Préservation), qui prend une part active au projet. "Afin de confirmer ces résultats préliminaires, un certain nombre de nouvelles expériences seront menées pour déterminer de manière plus fiable la partie du mur qui fait apparaître une température différente", a expliqué le ministre des Antiquités.
"La découverte du XXIe siècle". M. Eldamaty et l'archéologue et égyptologue britannique Nicholas Reeves avaient annoncé en septembre qu'ils se lançaient à la recherche d'une chambre secrète dans le tombeau de Toutankhamon, le second se disant persuadé qu'il s'agit de la sépulture de Néfertiti, le premier plutôt celle d'une autre épouse du roi Akhénaton. Dans tous les cas, M. Eldamaty avait dit s'attendre à la "découverte du XXIe siècle" concernant l'Egypte antique.
Septembre 2015
Célébration de la fête de l'Opet.
Les fêtes en Ancienne Egypte étaient nombreuses. Chaque Nome, chaque ville avaient les leurs, mais parmi les plus fastueuses se déroulait la FETE D'OPET, de Karnak à Louxor.
Une fois par an, le dieu Amon, accompagné de Mout et Khonsou, se rendait de Karnak à Louxor. Ceci se passait au milieu du 2eme mois de la saison de l'inondation, et, selon les règnes, la fête durait de 11 jours (Hatchepsout) à 27 jours (XXeme dynastie). De la XVIIIeme dynastie à la fin de l'époque grecque, ce sont près de 1500 ans qui virent la gloire de la triade thébaine (et donc, de Pharaon)
La tombe de Toutankhamon va être fermée pour restauration
La tombe du légendaire pharaon Toutankhamon sera fermée pour être restaurée à partir d'octobre, a annoncé dimanche le ministère des Antiquités.
Le pharaon, mort à l'âge de 19 ans en 1324 avant JC après un bref règne de neuf ans, est connu du grand public pour le trésor exceptionnel retrouvé dans son caveau funéraire, dont un masque mortuaire en or massif de 11 kg incrusté de lapis-lazulis et de pierres semi-précieuses.
Les autorités ont décidé de restaurer le tombeau découvert en 1922 par l'archéologue britannique Howard Carter pour "le préserver et le protéger" puisqu'il constitue "l'un des monuments archéologiques les plus importants de l'Egypte", a expliqué le ministre des Antiquités, Mamdouh al-Damati, dans un communiqué.
"La momie du roi Toutankhamon sera transférée dans une salle secondaire du tombeau pour être préservée", selon un haut responsable du ministère, Mohamed Afifi. Les travaux de restauration, dont la durée n'a pas été indiquée, comprendront notamment l'installation de nouveaux sols dans la tombe.
Recherche Néfertiti désespérément
Les autorités égyptiennes vont vérifier si la reine Néfertiti repose cachée derrière les murs du tombeau de Toutankhamon
Après des siècles d’interrogations et de recherches, serait-on enfin sur la piste de la belle Néfertiti, l’épouse royale de l’hérétique Akhénaton? Nicholas Reeves, égyptologue britannique de l’Université d’Arizona (Etats-Unis), est sur le point de convaincre les autorités égyptiennes que la célèbre reine se cache presque sous leurs yeux depuis 1922. Selon lui, elle se trouverait à un jet de pierre de la momie de Toutankhamon, à l’abri d’une pièce secrète encore inviolée. L’audacieux spécialiste va même plus loin et affirme que la tombe du jeune roi était à l’origine celle de Néfertiti, avant de se retrouver squattée par un Toutankhamon mort un peu trop prématurément.
La recette est idéale: du name dropping antique et la promesse d’un trésor forcément grandiose. Il n’en fallait pas beaucoup plus pour enflammer l’imagination des fondus de pyramides. Après avoir enthousiasmé les médias, cette théorie – publiée au mois de juillet sur un site de partage de contenu académique – semble séduire les autorités égyptiennes, qui y voient fort probablement une merveilleuse occasion de relancer le tourisme. Le 28 septembre, l’archéologue va rencontrer le Ministre égyptien des antiquités, Mamdouh Al-Damati, et une poignée d’égyptologues du cru. Tous se rendront dans la fameuse tombe de la vallée des Rois à Louxor, pour observer les indices de l’existence de ces fameuses chambres cachées. Une recherche facilitée par une étonnante coïncidence: le lieu vient justement d’être fermé pour rénovation…
Une enquête ultramoderne
A Genève comme ailleurs, le petit monde de l’égyptologie est en ébullition. A l’image de Michel Valloggia, professeur honoraire à l’unité d’Egyptologie et Copte de l’Université de Genève et directeur de la mission archéologique franco-suisse d’Abu Rawash, en Egypte. L’homme ne cache pas son enthousiasme: «C’est passionnant! Il y a un faisceau de détails dans cette théorie que je trouve intéressants. L’origine du travail de Nicholas Reeves repose sur des scanners haute résolution des tombes de la vallée. Personne jusqu’à lui n’avait pensé à examiner de cette façon, les parois dans le détail. Et effectivement, la structure même du mur apparaît. Et au niveau du sol, sur les pans ouest et nord, on distingue des traces de replâtrage, qui pourraient être le signe que deux passages ont existé ici un jour», s’enthousiasme l’expert.
Dans son article, Nicholas Reeves suppute qu’une entrée sur le mur nord de la chambre funéraire de Toutankhamon mènerait vers une autre sépulture encore inviolée, celle de la propriétaire originelle de la tombe selon lui, à savoir Néfertiti. Pour le moment, personne n’a jamais retrouvé avec certitude ni la momie et encore moins la tombe de la reine au célèbre buste. L’autre passage, situé sur le mur ouest, pourrait conduire à une chambre de stockage inexplorée, contemporaine de Toutankhamon.
Pour le vérifier, il suffirait dans un premier temps d’un simple radar, comme en utilisent souvent les entreprises de chemin de fer pour analyser les sols. «On peut aussi ne pas voir dans ces scanners les traces de portes scellées, rétorque Marc Gabolde, éminent égyptologue français spécialiste de la période amarnienne. Ce pourrait être les cicatrices de jonctions de deux équipes de tailleurs. Il pourrait également y avoir tout simplement un projet de creusement de chambres supplémentaires, vite abandonné, rebouchées hâtivement. J’ignore encore la technique pour laquelle Nicholas Reeves a reçu ses autorisations de la part du ministère égyptien des antiquités, mais avec les radars de sol, les ondes acoustiques, deux micro-sondages endoscopiques ou encore l’électrorésistivité, ce serait aisé à démontrer.»
De retour chez maman?
«D’autres indices militent en faveur de la théorie de Reeves, précise Michel Valloggia. A l’issue de travaux de restauration menés dans la vallée des Rois par le Getty Conservation Institute en 2009, nous avons appris que le plâtre et le mortier de trois des parois étaient identiques, mais que la paroi nord, celle de la grande fresque, possédait des particularités différentes. Elle n’aurait pas été faite simultanément aux autres, ce qui suggère des travaux de réaménagement.»
Si la théorie de chambres secrètes remporte autant de succès, c’est aussi parce que le tombeau du célèbre pharaon de la XVIIIe dynastie pose autant de questions qu’il apporte de réponses. Depuis sa découverte en 1922, les égyptologues se sont étonnés de sa petite taille et de ses fresques de piètre qualité, et de son orientation, habituellement destinée aux sépultures de reines. L’argument avancé est toujours le même: Toutankhamon est mort trop jeune, prématurément, et il a bien fallu lui bricoler un tombeau en urgence. Or, quoi de mieux pour aller plus vite, que de transformer légèrement une tombe déjà existante?
Mais que diable vient faire Néfertiti dans cette galère? Nicholas Reeves la soupçonne d’être cette mystérieuse reine-pharaon qui aurait régné juste après Akhénaton et juste avant Toutankhamon, dans une confusion politique et militaire totale. «On sait que c’est un certain Smenkhkarê qui a pris le pouvoir à la mort d’Akhenaton, explique Philippe Collombert, professeur ordinaire à l’unité d’Egyptologie et Copte de l’Université de Genève et directeur de la Mission archéologique de Saqqâra, en Egypte. Mais peut-être n’était-ce là que le nom de règne de Néfertiti, qui aurait endossé le rôle de pharaon après la disparition de son époux. Ou bien de Merytaton, la soeur de Toutankhamon, comme le propose Marc Gabolde.»
Mérytaton, cette inconnue
Si Marc Gabolde ne nie pas l’existence de chambres secrètes ni le fait que Néfertiti soit la véritable mère de Toutankhamon, sa thèse diverge quelque peu de celle de Reeves. Le Français pense que?la momie de Néfertiti a déjà été retrouvée. Il s’agit pour lui de la «Young Lady» de la tombe KV35. Décédée avant Akhénaton, elle n’aurait donc pas été cette reine-pharaon éphémère qui lui aurait succédé. Et ce n’est pas elle que l’on pourrait retrouver derrière les murs du tombeau KV62, mais Mérytaton, la fille aînée d’Akhénaton et Néfertiti. «Je souhaite de tout cœur que Reeves ait partiellement raison et qu’une salle scellée avec les restes de la reine-pharaon se trouve derrière les peintures. Cela pourrait effectivement clarifier son identité. Mais selon mes travaux, il s’agit plus probablement de Mérytaton que Néfertiti.» Une nouvelle théorie que le scientifique expose dans un livre à paraître sur Toutankhamon, aux éditions Pygmalion cet automne.
«Ce qui me gène dans la théorie de Reeves, c’est que cela ne correspond à aucun modèle connu. On n’a jamais vu de tombeau pour deux personnes», tempère Jean Luc Chappaz, conservateur en chef du domaine archéologie du Musée d’art et d’histoire de Genève. Sans parler de la réputation sulfureuse de Nicholas Reeves, qui a aussi travaillé dans le commerce d’antiquité durant une partie de sa vie.
Une conférence de presse est d’ores et déjà prévue le 1er octobre au Caire, pour présenter «les résultats préliminaires» de la visite et le plan d’action à venir pour sonder les murs de la sépulture à coup de radars. Et peut-être faire de Néfertiti ou de Mérytaton des superstars.
Août 2015 : inauguration en grande pompe de l'élargissement du canal de Suez
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a inauguré jeudi le doublement du canal de Suez à Ismaïlia. Il a pris la tête d'une fastueuse parade navale qui s'est engagée dans cette artère fondamentale reliant la Méditerranée à la Mer rouge.
Dans son uniforme de maréchal à la retraite, l'ex-chef de l'armée a embarqué en début d'après-midi à Ismaïlia, au beau milieu du canal, pour conduire la parade navale à bord d'un élégant yacht qui avait transporté l'impératrice française Eugénie, l'épouse de Napoléon III, lors de l'inauguration du canal en 1869. Ce navire était suivi par des navires de guerre, dont la frégate multimissions FREMM récemment achetée à la France. Des Rafale fraîchement achetés par l'Egypte ont ouvert un défilé aérien, suivis par huit F16 récemment livrés par le grand allié américain.
«En un an, les Egyptiens ont produit un très grand effort pour offrir un cadeau au monde», s'est ému Abdel Fattah al-Sissi. Le chef de l'Etat égyptien a été interrompu par les sirènes de deux gigantesques portes-conteneurs, premiers navires à emprunter la nouvelle voie du canal sous les applaudissements des invités.
Hollande : «Une bonne nouvelle pour le commerce mondial»
«Invité d'honneur» de la cérémonie, François Hollande est arrivé vers 15 heures sur le sol égyptien, flanqué de Jean-Yves Le Drian et de Jack Lang. L'émir du Koweït, et le roi de Bahreïn figuraient aussi parmi les personnalités invitées, comme les présidents palestinien, soudanais et yéménite, ou les Premiers ministres russe Dmitri Medvedev et grec Alexis Tsipras.
Au cours d'un point presse, François Hollande a rappelé «le lien historique entre la France et l'Egypte», symbolisé par l'ouverture du canal de Suez en 1869 dans laquelle Ferdinand de Lesseps a pris une part décisive. «Aujourd'hui les relations entre la France et l'Egypte sont fondées sur des intérêts communs : la lutte contre le terrorisme et la sécurité», a-t-il poursuivi.Le président français a évoqué la récente livraison des Rafale à l'Egypte. «Vous avez vu au cours de cette cérémonie comment ces avions ont été salués», a-t-il dit, s'adressant aux journalistes. Selon lui, le doublement du canal de Suez «est une bonne nouvelle pour le commerce mondial». Il a assuré qu'il permettrait à des entreprises françaises de s'installer dans la région.
Juillet 2015
Le 6 Août jour de l'inauguration de la nouvelle branche du Canal de Suez les tickets d'entrée pour tous les sons et Lumières en Egypte seront moitie prix (exemple 50 livres au lieu de 100 pour celui de Karnak.....) Sara.
Juillet 2015 - Les investisseurs étrangers reviennent
C’est la priorité des priorités. Entre 2008 et 2013, les investissements étrangers se sont effondrés : de 12 milliards de dollars, ils sont passés à deux milliards en 2013.
En 2014, l’Egypte en a attirés 4 milliards et le gouvernement en espère entre 12 et 15 milliards pour 2015. Une politique de grands travaux a été adoptée avec par exemple la construction d’un deuxième canal de Suez ou la construction d’une première centrale électrique nucléaire. Plusieurs autres projets ont été annoncés durant la conférence de Charm el-Cheikh. Pour faciliter ces flux, l’Egypte est d’ailleurs en train d'examiner un ensemble des lois sur les investissements sans faire de discrimination entre investisseurs égyptiens et étrangers.
Climat plus favorable
Ce climat plus favorable a déjà trouvé un écho du côté des entreprises françaises. Les exportations hexagonales en Egypte ont connu en 2014 une hausse de 17% par rapport à 2013 (1,58 milliard d’euros). Et elles vont continuer à progresser en 2015, fort de la vente des 24 Rafale de Dassault Aviation à l’Egypte - pour 5,2 milliards d’euros - signée le 16 février dernier.
"Les affaires redémarrent depuis six mois, estime Philippe Delleur, directeur International du groupe Alstom, très présent en Egypte. Il y a plein de projets qui fleurissent, notamment dans l’énergie. Cela est principalement dû au fait qu’on a en face de nous des gouvernants capables de prendre des décisions, ce qui était moins le cas depuis 2011".
2015 sous de meilleurs auspices
La croissance égyptienne qui caracolait autour des 5% du Produit intérieur brut (PIB) lors des derniers mois du régime Moubarak, stagne depuis 2011 autour des 2% du PIB (2,2% en 2014). Mais 2015 s’annonce sous de meilleurs auspices. Selon la Banque mondiale, la croissance du pays devrait être de 3,5% du PIB.
La chute des prix du pétrole – l’Egypte est importateur net d’hydrocarbures - corrélée à la dépréciation de la livre égyptienne explique principalement ces perspectives positives. S’appuyant sur ces prévisions, l’exécutif s’est même fixé comme objectif de revenir "très vite" à une croissance annuelle au-dessus de 6 %. par Marwa Mourad - Le Progrès Egyptien
Jeudi 11 juin 2015
Le 1er ministre et le ministre des antiquités en visite sécuritaire à Louxor
Mercredi 10 juin 2015 - Tentative d'attentat déjouée à Karnak
Mercredi 10 juin 2015, au matin sur la rive est de Louqsor, sur le parvis d'entrée des temples de Karnak, la vigilance des policiers, la présence d'esprit et le courage des égyptiens présents, ont permis de déjouer un attentat visant ce lieu emblématique du tourisme en Haute-Egypte.
La journée est belle, chaude, presque caniculaire, près de 600 visiteurs découvrent les splendeurs des temples de Karnak, la grande salle hypostyle, les obélisques, le lac sacré, le scarabée de granit rose …
Dehors se trame ce qui, sans le professionnalisme, la vigilance et le sang-froid des policiers aurait pu être un drame …
3 kamikazes se garent sur le parking et descendent de leur voiture, chargés de sacs… Leurs buts, on les devine : détruire des vies, s'attaquer au symbole d'un riche et bel héritage culturel, déstabiliser l'économie d'un pays, …
Ils sont alors repérés par un policier, une fusillade éclate. L'un des terroristes fait exploser sa ceinture d'explosifs, un autre est abattu, un autre blessé, de même que deux policiers. Les mesures de sécurité se mettent rapidement en place : les visiteur sont alors retenus dans le temple, et protégés, tant que tout danger n'est pas écarté.
Aucun touriste n'a été touché parce que policiers, chauffeurs de taxi, égyptiens présents n'ont pensé qu'à une seule chose : les préserver !
D'après Libération "La tentative d’attentat n’avait toujours pas été revendiquée mercredi après-midi. Mais selon toute vraisemblance, elle a été commise par un groupe islamiste. Le plus actif est le Wilayat Sinaï (la province du Sinaï), la branche égyptienne de l’Etat islamique. Jusqu’à son allégeance en novembre dernier au «calife» autoproclamé Abou Bakhr al-Baghdadi, ce groupe s’était fait connaître sous le nom d’Ansar Beit al-Maqdis (les champions de Jérusalem)."
L'Egypte a déjà eu, par le passé, à pâtir de ces attaques destructrices… N'y revenons pas, nous en conservons tous le souvenir douloureux... Regardons plutôt vers l'avenir ..
Et agissons comme ces touristes qui sont, malgré tout, allés au son et lumière le soir-même, comme ceux qui n'ont pas annulé leur visite du lendemain…
Suivons leur exemple, soyons forts, soyons unis… Parce qu'il faut absolument que nous le soyons pour combattre le véritable ennemi qu'est le terrorisme, pour éviter qu'il ne gangrène tout …
L'Egypte, est un pays magnifique que nous aimons et nous étions heureux car il commençait à doucement sortir de ses douloureuses révolutions : ne cassons pas cette dynamique renaissante … Poursuivons là au contraire !
Parce que l'Egypte le mérite, parce que la liberté, la culture, l'histoire, le méritent …
Et aussi, bien sûr, tout simplement et premièrement, parce que les égyptiens le méritent …
Gite Hôtel Gezira
Juin 2015 - Fête du Moulid à Louxor
La fête de Moulid , qui signifie littéralement anniversaire, est un événement religieux annuel qui fête l'anniversaire d'une figure vénérée islamique dont les contributions à l'Islam sont appréciés par les musulmans . Presque chaque ville en Égypte célèbre la Moulid d'un «patron» Shiekh qui était une figure populaire et nés ou enterrés dans la ville. Le Moulid d'Abou el - Haggag dure treize jours et a lieu deux semaines avant le début du Ramadan .
Du 9 au 16 avril 2015 - Luxor folk art festival.
Le festival du folk art c'est tenu à Louxor du 9 au 16 avril 2015. 10 pays avec l'Egypte étaient en représentation dont l'Algérie, le Kenya, l'Inde et la Corée du Sud. Photos ci-dessous de : luxor folk art festival Facebook page.
Avril 2015 - L' Egypte au jour le jour...
Ayant eu la chance de passer six semaines chez Mohamed, nous avons échappé au marathon des visites, et à la course aux excursions.
Ce récit est celui d'un séjour tranquille, de rencontres amicales, et de contacts avec une population aimable et souriante.
Je ne prétends pas tout connaître et tout comprendre, je ne peux que vous transmettre le ressenti de l'atmosphère locale. Il semble que le Maréchal Sissi soit bien perçu ,même s'il y a encore des opposants et que les répressions existent. L'Egyptien voudrait voir enfin se lever un nouveau jour, vivre et travailler en paix, avec un retour du tourisme qui ne se bornerait plus au passage des cars venant de Hurghada, et y retournant après les arrêts photographiques et minutés de rigueur sans le moindre bénéfice pour le commerce local.
Mais vous, qui venez, plongez dans cette ambiance bon enfant, allez faire un tour le mardi au souk de Gournah, promenez vous dans la campagne, où vous découvrirez des maisons aux décorations étonnantes, admirez les fresques murales non loin de chez vous, et le soir, un peu fatigués, regardez le crépuscule tombant sur Louxor, avant de vous asseoir devant un bon repas concocté par Mohamed, notre cuisinier.
Demain, ayant repris des forces, en route pour Abydos, où Momo vous conduira. Visitez les Temples de Sethi 1er et son fils Ramsès II, mais entre les deux, faites un clin d'œil au soldat veillant sur votre sécurité !
L'urbanisme égyptien est parfois surprenant. En voici quelques exemples au détour de vos promenades : Un nouveau village, entre Abydos et Louxor, une jolie maison croisée sur la route de Hagaza (allez y ! Momo connaît la route !), le village délaissé d'Hassan Fathy,
Quelques petits cadeaux à offrir au retour aux amis ou la famille ? Caravanserai est fait pour vous. Impossible de le rater sur la route de Medinet Habou. Vous avez aussi la nouvelle boutique de poteries à 100mde chez vous en tournant à droite vers les motor-boats.
En plus de tout cela, pour profiter de l'atmosphère de Ramla, vous bénéficierez du chant matinal du Muezzin (même s'il crie un peu fort..) du braiement des ânes partant travailler aux champs, ou de l'appel des marchands passant dans votre rue.
Sortez des sentiers battus, demandez à Mohamed de vous montrer ce que
le touriste classique ne voit pas, il aime sa terre et son pays, et saura vous faire partager cet amour.
Si l'un ou l'autre vous propose d'aller chez lui, si sur la route de vos promenades, on vous montre comment est cuit le pain, ne refusez pas ! vous pénètrerez (un tout petit peu) dans la vie de celui qui vous y invite, et qui le fait sans arrière pensée mercantile.
Je ne vous ai pas décrit les temples ou les tombes, vous les trouverez sans moi. Je souhaite simplement que , au delà de l'ordinaire, vous ayez envie d' aborder cette face discrète d'un monde qui ne demande qu'à être découvert et apprécié.
Bon séjour, à bientôt ? Christiane Duquesne.
Mars 2015 - FESTIVAL DE LOUXOR DU FILM AFRICAIN
4 ème édition - Du 16 au 21 mars 2015
Cette manifestation est organisée par "Les Jeunes Artistes Indépendants" O.N.G. à but non lucratif, et soutenu en particulier par le Ministère Egyptien de la Culture. De très nombreux pays africains y présentent de longs ou courts métrages, fictions ou documentaires, produits au cours de l'année précédente.
Divers prix sont décernés, selon la catégorie. Ainsi, par exemple, le Grand prix du Nil, récompensant le meilleur long métrage, attribuera au vainqueur : 3000 USD, et la reproduction du masque d'or de Toutankhamon.
Pourquoi Louxor ?
Cette ville a été choisie pour favoriser la décentralisation des événements culturels, très souvent organisés au Caire ou à Alexandrie. De plus, ce festival peut contribuer à la promotion du tourisme dans une région mondialement connue et célébrée, mais malheureusement encore délaissée depuis la Révolution de Janvier 2011.
A travers ses différentes activités, le Festival du Film Africain de Louxor veut promouvoir la culture et l'art, et y rétablir le rôle de l'Egypte, après ces moments difficiles.
Le Festival s'ouvrira avec la projection de TIMBUKTU, d'Abderrahmane Sissako. déjà universellement connu.
Plus d'informations sur le site du Festival : luxorafricanfilmfestival.com.
10 février 2015, Louxor pleure...
Mahmoud vient de nous quitter ...
Il est encore trop tôt pour parler de lui au passé -enfin, nous n'avons pas réussi à le faire - impossible pour le moment tant les souvenirs sont vivants et affluent ...
Lorsque nous allons au "ramesseum", nous devons bien l'avouer, il s'agit plus souvent du rest house que du temple ! En fait, nous allons tout à côté du temple, dans ce petit enclos ombragé qui abrite la cafétéria et ses deux grandes terrasses ...
A une table, une cléopatra fichée dans un fume-cigarette, une main qui tient le cendrier en terre cuite - ou parfois le chasse-mouche -, et dans l'autre, une bouteille de stella : nous retrouvons Mahmoud...
Le "moudir" nous accueille avec un grand welcome, ou 'etfatel', les bras grands ouverts et c'est avec plaisir que nous nous retrouvons, une fois la poignée de mains échangée, le visage écrasé sur sa poitrine...
Mahmoud est grand, fort, et sous sa galabiah les liasses de billets retenus par des élastiques, le font paraître encore plus fort !! et nous en rions souvent !!!
Il porte un cheich blanc dont s'échappent quelques mèches de cheveux, une galabiah souvent dans les tons de blanc ou de bleu à la chaude saison, marron ou grise lorsqu'il fait plus frais .....
Son visage est bon, ses yeux sont un peu perdus par une cataracte, mais le regard est vaillant, attentif ...
Il veille à ce que ses clients soient servis, et bien servis ! Il anticipe leur demande et crie le nom du serveur "Sadat" ou "Mohamed" ou "Ahmed" afin que satisfaction soit donnée, pour la commande ou l'encaissement...
Il ouvre le rest house tous les matins, de chaque jour depuis des années, sauf les mois de ramadan, ou lors de ces courts séjours au Caire... ou bien parfois à Hurghada...
On sait qu'il faut arriver avant 13h30 pour le trouver ! Et comme le rest house sans Mahmoud ne serait pas le rest house, on s'arrange !
Il n'est pas toujours assis au même endroit, sa place change selon un rituel que nous ne connaissons pas, ou n'avons pas compris, ou qui peut-être, tout simplement, varie en fonction du soleil et du vent ... mais le paquet de cigarettes, le briquet et les bouteilles de stella sont toujours devant lui !
L'après-midi Mahmoud est au "café des dominos" vers l'hôpital. Là, autour d'une boisson à l'anis, avec ses amis, dont Taïa, les parties s'enchaînent à grands coups de placement de vieux gros dominos sur une table qui a souffert de tant d'assauts répétés ...
Il serait indécent de ne pas parler de la conduite de Mahmoud, au volant de ses Hyundai de différentes couleurs ... Alors que l'on demande aux amis "mais où est-ce qu'il a appris à conduire ? On s'entend répondre surpris : Mahmoud? Mais il n'a pas appris à conduire, pourquoi ?" Comment ne pas sourire, malgré la tristesse qui est aujourd'hui la nôtre, en ce souvenant de ce récit qu'il nous a fait d'un retour à sa maison de Gournah lorsque perdant le contrôle, le véhicule tombé ... dans une tombe !!! Tôles froissées, mal à la poitrine, mais rien de grave ... et surtout le plaisir d'en rire ensuite !!!
Lorsque Gournah a été détruit Mahmoud a été immensément triste, il habitait en contrebas de la maison des égyptologues allemands, mais grâce à son caractère légendairement positif, à grand coup de "inch'allah", il a repris le dessus... Des années auparavant, il avait fait construire une grande maison en allant vers New Gournah, il est donc parti y vivre...
Mahmoud, Hajj Mahmoud, est une personnalité de Gournah ...
La famille Abd-el Rassoul, est connue et respectée ... L'histoire du "clan" est affichée sur les murs du rest house ... Bien sûr, il y a la découverte de la DB 320, ... Et puis des années après, le père de Mahmoud, Sheikh Hussein, a assisté à la découverte de la tombe de Toutankhamon, ... Il avait alors une dizaine d'années et Howard Carter lui-même lui aurait déposé autour du cou un pectoral du jeune pharaon ... un moment immortalisé par Harry Burton ...
Après le décès de son père, en 1995, Mahmoud a pris le relais de la transmission des souvenirs, et a souvent été interviewé par de nombreux journalistes et télévisions ...
Il demeure désormais à son épouse, à ses fils, à ses filles, à son frère Nobi, à continuer à faire vivre Mahmoud, un "hajj", un "omda" de Gournah - et tout simplement pour nous, un ami très cher,-qui a éclairé et enchanté nos séjours par sa chaleureuse présence... Marie Grillot
Pour la troisième fois les murs du célèbre temple de Karnak à Louxor a retrouvé le septième art et le festival du film égyptien et européen.
Le film "la femme du pharaon" tourné par Lubitsch en 1921 a été présenté en ouverture du festival. Il s'agit d'une reconstitution historique qui met en scene un triangle amoureux avec une belle esclave grecque un jeune prétendant et un pharaon. Un film qui avait été perdu pendant 80 ans. Il vient d'être restauré par Thomas Bakel : "Je crois que les sujets égyptiens et l'histoire égyptienne ont toujours joué un rôle important dans le cinéma international, que ce soit avec ou sans "la femme du pharaon". Il y a tellement de films sur l'Egypte, parce que c'est une culture commune à l'Europe, toute l'Europe est fondée sur la culture égyptienne et romaine."
L'actrice égyptienne Lebleba a reçu un hommage spécial. Trois films tirés de sa riche filmographie ont été présenté dans le cadre d'une projection spéciale. Lebleba : "Ce qui est le plus intéressant c'est d'avoir un festival ici à Louxor, un des plus beaux endroits au monde où on peut voir un site archéologique très ancien près du Nil". Des films de 17 pays participent à cette édition d'un festival qui bien sûr fait la part belle au cinéma égyptien et aux productions des pays arabes. Enfin le cinéma français a été à l'honneur avec quatre sections qui lui étaient consacrées et un hommage spécial au réalisateur Yves Boisset. Mohammed Shaikhibrahim, Euronews : "L'échange d'expertise technique et la promotion du dialogue entre les civilisations sont les objectifs les plus importants de ce festival, car l'art sous toutes ses formes est le langage commun de tous les peuples."
Décembre 2014
Un mur est en contruction et devrait entourer le site du temple d'Aménophis III en y incluant les colosses de Memnon.
Heureusement il y aura des grilles entre les poteaux béton !
Novembre 2014
De retour d'un séjour de 10 jours entre Hurghada et Louxor voici mon état des lieux de la situation à Louxor et Hurghada.
L'A330 d'Egyptair était quasiment complet avec environ 30% à 40% de touristes européens au départ de Paris comme au retour de Louxor.
L'hôtel Magic Beach d'Hurghada était occupé à environ 60% principalement par une clientèle allemande, tchèque, et russe. Nous étions les seules françaouis de cet établissement 4*. L'ambiance générale dans la ville était tout à fait normale. Nous avons arpenté librement de nombreux quartiers de la cité balnéaire en étant toujours reçu chaleureusement. Balade au port de pêche, visite d'une mosquée, mini croisière d'une journée avec 2 spots de plongées en bouteilles, ½ journée au parc aquatique Jungle Parc, et un trek dans le désert d'Hurghada.
Le transfert routier entre Hurghada et Louxor s'est effectué dans des conditions de sécurités optimales avec le passage de nombreux check points militaires et policiers. Tels qu'ils étaient présent sous l'ère Moubarak.
Nous avons retrouvé avec un grand plaisir tous nos amis de la Westbank de Louxor. Tout comme Hurghada l'ambiance générale dans la ville est tout à fait normale. Nous avons circulé en 4x4 et à pied dans tous les secteurs touristiques et non touristiques de la rive Ouest. Nous avons effectué le trek sur la montagne Thébaine, un vol en montgolfière, du quad dans le désert après Malgata, une balade en 4x4 jusqu'au site de l'île aux bananes pour apprécier la piscine en bord du Nil de l'hôtel El Bairhat, un Safari aux varans le long des canaux, des achats au marché traditionnel de Gournah...
Le centre-ville de la rive Est est-tout aussi sûr. Visite du Souk le soir, de la mosquée Abou Al Haggag, promenade dans les rues du quartier de la gare...
Nous avons retrouvé avec plaisir des touristes en grand nombre à la vallée des rois et quelques visiteurs dans les temples. De nombreux touristes occupaient les abords de la belle piscine du Old Winter Palace.
La route entre Louxor est Edfou est également contrôlée par de nombreux check points militaires et policiers. Nous avons visité le temple Ptolémaïque quasiment seules ! Il y avait nous est une dizaine d'américains. Bien pour les photos mais malheureux pour les égyptiens qui vivent du tourisme.
En résumé nous avons passé un séjour inoubliable et en toute sécurité dans ce beau pays.
Venez à Louxor et en Egypte, ils ont besoin de vous !
Pascal
Ci- dessous le témoignage d'Elisabeth qui à séjourné dans la villa de Ragab et Farag (KV2) du 2 au 15 novembre)
Pendant les quinze jours que nous (3 femmes seules) venons de passer à Louxor au "Gîte Hôtel Gezira", voyageant entre, Louxor, Abydos,Esna, Edfou, Assouan et les iles de Philae et Kalabsha, nous n'avons rencontrés que sourires, vœux debienvenue et "remerciements d'être venue". A aucun moment, ni dans le souk d'Assouan, que nous avons pourtant parcouru en long et en large, nous ne ressentions la moindre insécurité, ni agressivité. Bien au contraire! La population était ravie de rencontrer des touristes, et des français (si rares!) en particulier. Dans le musée nubien à Assouan, une famille égyptienne entière m'a demandé, si je voulais bien figurer sur leur photos. Dans Le temple de Louxor, des jeunes étudiants ont gentiment insistés à être pris en photo avec l'une ou l'autre. Nous n'avons même pas eu le temps de faire de même. On se sentait bien, en sécurité, dans les rues, sur la route, comme en felouque sur le Nil. Mais quel pincement au cœur, à voir tous ces grands bateaux, ces barques et felouques à quai, ces capitaines désœuvrés, ces calèches au stand-by - alors que pratiquement personne ne venait faire appel à eux! Et le grand vide aux monuments visités: nous avons effectués 23 visites et sur la plupart des sites nous étions seules (ou presque!). Bien pour nos photos, mais mauvais pour la population. Je me joins à tous ceux et celles qui l'ont déjà dit: Vous qui aimez l'Egypte, qui voudriez voir ses merveilles millénaires, s'il vous plaît, ne vous laissez pas décourager par tous ceux qui ont peur, allez' y, n'hésitez pas, allez découvrir ses sites, son peuple si souriant et attachant. Le temps y est clément, quand en France il pleut ou il neige. La vallée du Nil vous attend! Oui, ils ont besoin de nous, ils ont besoin de vous!
Octobre 2014
Bonjour, voici le témoignage de Régine qui séjourne dans la villa de Ragab et Farag depuis deux semaines :
"Nous séjournons depuis plus de 10 jours à Louxor au" Gîte Hotel Gezira Garden " west bank Ramla ou nous venons chaque année 4 semaines depuis 15 ans .Nous avons connu toutes les phases de la révolution avec la plus catastrophique pour les Egyptiens l'année Morsi et les frères Musulmans . Mais les Egyptiens sont un peuple fier plein de ressources et surtout très sympathique et attachant.Nous avons retrouvé cette année un peu plus de dynamisme chez nos amis Egyptiens ,le tourisme individuel est plus présent . Malheureusement les bateaux de croisières sont toujours à quai et les hôtels pratiquement vides alors que l'on ne ressent aucune insécurité , aucune agressivité uniquement de grands sourires et des mots de bienvenus " souvent on attend merci d'être là, merci d'être venu .. ".
Je le répète inlassablement tout est calme à Louxor , on perçoit nettement une volonté du pouvoir Egyptien de faire revenir les touristes , la police et l'armée sont très présentes.il est vraiment regrettable que les gouvernements Européens fassent l'amalgame , tous les pays Arabes ne sont pas sous le joug de Daech , bien-sûr il est préférable d'éviter en ce moment le Sinaï ou les Oasis...
S'il vous plait , vous qui aimez l'Egypte qui souhaitez venir découvrir ou redécouvrir les splendeurs pharaoniques , la chaleur de RA ,le ciel bleu quand il pleut et qu'il fait froid en France ,n'hésitez pas , venez retrouver nos amis Egyptiens .. Ils ont besoin de nous ,ils ont besoin de vous .. Yallah MISR .. YA RAB MISR"
Septembre 2014
Bonjour,
Je suis en contact avec MC GERBER consul de France à Louxor et avec mes amies expatriées de la rive ouest de Louxor. La situation est tout à fait normal à ce jour dans cette région de l'Egypte.
Evitons les treks en Kabylie ou dans le Sinaï Égyptien, et évitons les quartiers Nord de Marseille la nuit . Il y a tout de même des zones géographiques à proscrire de toutes visites !! Ne rentrons pas dans le jeu de la terreur ! La grande majorité de la population égyptienne sont des braves gens. Mais comme partout nous pouvons croiser la route d'un fanatique ! À Paris, à Bruxelles, à Louxor, à Boston.... Wait and See . Voici ci-dessous les préconisations des autorités françaises. Pascal
Dans le contexte de l'intervention de la coalition internationale contre Daech, et face au risque accru d'enlèvements et d'actes hostiles contre les ressortissants des pays membres de la coalition, les Français résidant ou de passage dans le pays sont invités à renforcer leur vigilance.
Vous êtes en déplacement temporaire à l'étranger ? Inscrivez-vous sur Ariane.
Haute Egypte - vallée du Nil entre Louxor et Abou Simbel : les déplacements professionnels ou touristiques sont possibles en faisant preuve de vigilance notamment au regard des évolutions de l'actualité égyptienne, et à la condition expresse de se déplacer par voie aérienne et de rester dans les agglomérations.
Les voyageurs effectuant des croisières sur le Nil ou le Lac Nasser sont invités à s'assurer auprès des voyagistes des mesures de sécurité prises par les autorités égyptiennes, notamment de la présence d'équipes de protection embarquées sur les navires.
Les déplacements par la route dans cette région sont déconseillés, sans protection des services de sécurité égyptiens (convois).Site France diplomatie
Septembre 2014
Espoir de reprise pour le 2e semestre 2014
Bien que l'Egypte ait reculé de 9 places au dernier classement de l'Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), les perspectives de la seconde moitié de l'année courante semblent beaucoup plus prometteuses.
L'egypte occupe la 31e place au baromètre du tourisme publié cette semaine par l'Organisation Mondiale du Tourisme (OMT). Elle a ainsi beaucoup reculé par rapport à son ancien classement de 2012, où elle occupait la 22e place. Mais si le tourisme était quasiment au point mort en 2013 et début 2014, les perspectives pour les six prochains mois sont plus optimistes, surtout après l'élection présidentielle. « Le recul de l'Egypte au dernier classement de l'OMT était attendu. Tout le monde connaît la situation très difficile du tourisme en Egypte qui agonise depuis plus de trois ans à cause de l'instabilité et de l'insécurité », explique Ahmad Al-Nahas, expert touristique. Et d'ajouter: « Aujourd'hui, la situation s'améliore et il y aura un retour total à la stabilité après les élections parlementaires qui auront lieu dans quelques mois. On remarque aussi que la discipline est revenue à la rue égyptienne. Les touristes reviendront donc ».
Optimiste, Adel Zaki, membre de la Chambre des agences de voyages, assure, lui aussi, que tous les indices indiquent une relance du tourisme pour la seconde moitié de 2014. « On peut s'attendre à une progression de 20 % au cours des six prochains mois, surtout si le gouvernement égyptien lance une campagne de promotion qui vise à effacer l'image de l'Egypte instable des trois dernières années et à propager l'image d'une Egypte plus sûre, plus accueillante et plus belle », explique Zaki. Il ajoute que les responsables du tourisme doivent profiter de la cérémonie d'investiture du nouveau président Abdel-Fattah Al-Sissi, pour faire la promotion d'une nouvelle Egypte. Quant au recul de l'Egypte au classement de l'OMT, il est naturel étant donné les circonstances difficiles que l'Egypte a connues ces derniers temps. « Il ne faut pas oublier que 15 pays européens imposent des restrictions sur les voyages en Egypte, avec à leur tête l'Allemagne, depuis le mois de février dernier. Cette situation a beaucoup affecté l'affluence touristique en Egypte. Cependant, il y a une volonté politique de rétablir la sécurité et relancer l'économie. Ce sont les deux priorités que s'est fixées le président Abdel-Fattah Al-Sissi. Le tourisme sera aussi une priorité pour lui et son gouvernement. Il a plusieurs fois déclaré que pour que les touristes reviennent, il faut rétablir la stabilité », reprend Zaki.
Il ne fait aucun doute que le tourisme en Egypte reprendra au début de la saison hivernale qui commencera en octobre prochain. « On pourrait retrouver 80% des touristes que nous avons perdus au cours des trois dernières années. Les réservations hôtelières en témoignent. Aujourd'hui, le taux d'occupation hôtelière est de 65% à Hurghada, 60% à Marsa Alam et 55 % à Charm Al-Cheikh. Ces chiffres ne sont pas mauvais pour cette période de l'année. En outre, selon les indices touristiques, les touristes anglais et italiens reviendront avec force, de même que les touristes russes », explique Nagui Eriane, membre de la Chambre des hôtels.
En effet, 1500 tour-opérateurs italiens viennent d'organiser une conférence à Marsa Alam, en mer Rouge. Au cours de cette conférence, les professionnels du tourisme italiens ont renouvelé leur confiance dans les stations balnéaires de la mer Rouge, dont ils reconnaissent la sécurité. Ils ont également assuré que la demande sur les stations balnéaires en Egypte est en augmentation parmi les touristes italiens, attirés par la plongée sous-marine et les activités nautiques. Dans le même contexte, l'Egypte reste la destination touristique la plus populaire parmi les Russes. Au cours du premier semestre 2014, plus de 500 000 touristes russes ont visité l'Egypte, selon l'Association des tour-opérateurs de Russie citant les données du Service fédéral russe des statistiques (Rosstat).
Malgré l'état critique du tourisme en Egypte à l'heure actuelle, les professionnels du tourisme gardent l'espoir d'une relance du secteur avec le retour de la stabilité et la sécurité dans le pays.
29 mai 2014
Une écrasante et prévisible victoire du maréchal Sissi
Le maréchal Abdel Fattah Al-Sissi a, comme cela était attendu, très largement remporté l'élection présidentielle qui s'est étalée sur les trois derniers jours en Egypte.
Selon des résultats provisoires diffusés mercredi 28 mai par son état-major de campagne, il recueille 93,3 % des suffrages exprimés alors que les opérations de dépouillement étaient quasiment terminées. Le candidat de gauche Hamdine Sabahi, son unique adversaire, obtiendrait 3 % et les bulletins nuls représenteraient 3,7 %.
Avril 2014
Construction d'une réplique de la tombe de Toutankhamon sur la rive ouest de Louxor : Tutankhamun Replica Tomb Project
EGYPTE, LE TOURISME EN BERNE, 6 ANS APRÈS
France 2 - Envoyé spécial, la suite du 5 avril 2014
Mars 2014 - Dany Glover à Louxor.
La troisième édition du festival africain de films de Luxor qui se déroulera du 16 au 24 mars 2014 aura pour invité le Sénégal. Le festival rendra hommage à deux grands réalisateurs disparus : Chadi Abdel Salam de l'Egypte et Ousmane Sembène du Sénégal Le film d'ouverture sera 'La république des enfants ' de Flora Gomes avec Dany Glover.
Mars 2014 - A Louxor, les habitants souffrent du manque de touristes
Dans la vallée du Nil, la fuite des touristes est une catastrophe économique que les autorités locales n’arrivent pas à surmonter.
Ce matin de février, trois touristes sortent du Winter Palace, un hôtel de luxe de la corniche El-Nil, tout près de l'extraordinaire temple dédié à Amon par Amenhotep III et Ramsès II, les pharaons bâtisseurs. Le Winter Palace, c'est une adresse mythique depuis le XIXe siècle. Jadis, la famille royale égyptienne y séjournait l'hiver. En 1937, Agatha Christie y aurait écrit son célèbre roman Mort sur le Nil.
Logiquement, ses clients, aisés, sont des proies idéales pour la poignée de conducteurs de calèches qui, à proximité, attendent le chaland. Parmi eux, Mahmoud. Vêtu d'une djellaba grise, la longue robe traditionnelle, il fond sur les trois touristes. Il insiste pour les conduire au grand marché du dimanche. Refus. En dépit des consignes des autorités interdisant de harceler les touristes, il les suit longtemps sur la corniche.
Tandis que le petit groupe avance, sa calèche guidée par un comparse et tiré par deux chevaux, dont l'un est d'une maigreur affolante, suit. « 5 € seulement, cela ne vous prendra qu'un quart d'heure ! » L'homme, tout à l'heure suppliant, s'énerve, un brin agressif : « Je n'ai plus de quoi nourrir ma famille et mon cheval. »
EN 2013, LES REVENUS DU TOURISME ONT CHUTÉ DE 41 %
Jadis Mahmoud gagnait confortablement sa vie grâce aux trésors laissés par les pharaons en Haute-Égypte : il y a dix ans, 10 000 touristes visitaient quotidiennement Louxor et Karnak. Ces jours fastes ont été emportés par le « printemps arabe » en même temps que le président Hosni Moubarak.
Les violences après le coup d'État militaire qui, en juillet 2013, a mis au fin au régime du président légitimement élu, Mohamed Morsi, et de ses Frères musulmans, ont donné le coup de grâce. Par précaution, les pays européens ont imposé à leurs ressortissants des restrictions totales aux voyages en Égypte.
Une catastrophe pour ce pays où le tourisme employait directement 4 millions de personnes et assurait 11 % du PIB : en 2013, les revenus du tourisme, première source de devises, y ont chuté de 41 % par rapport à 2012.
C'est pire à Louxor, où 70 % des 500 000 habitants en vivaient : conducteurs de taxi et de calèche, salariés des 41 hôtels, employés des 255 hôtels flottants (bateaux de croisière), vendeurs ambulants et autres se sont retrouvés sans gagne-pain. À l'automne, Louxor était une ville morte : les bateaux restaient à quai, à peine 1 % des chambres d'hôtels étaient occupées.
UNE CAMPAGNE DE PROMOTION À 2 MILLIONS D'EUROS
Depuis, les restrictions aux voyages des pays européens ont été partiellement levées. Bonne dernière, la France a assoupli les siennes le 11 décembre. Soulagement en Égypte où l'on pleure les 700 000 touristes français annuels de jadis. Pour les attirer, l'Égypte a budgété une campagne de promotion à 2 millions d'euros.
Son Office du tourisme propose aussi séjour et voyage gratuits aux moins de 12 ans pendant les vacances scolaires d'hiver et de Pâques. Enfin, Egypt Air dessert désormais directement Louxor depuis plusieurs capitales européennes, dont Paris.
De fait, ces temps derniers, une timide reprise se faisait sentir. Malgré tout, quelques centaines de visiteurs seulement déambulent sur les sites de la vallée du Nil, en grande majorité des Égyptiens en vacances. Si ces conditions idéales pour admirer les tombeaux des vallées des rois et des reines aux peintures magnifiquement préservées, l'alignement des sphynx de Karnak ou, à Louxor, les colonnes monumentales et l'obélisque du temple d'Amon (le second se trouve sur la place de la Concorde à Paris, offert en 1830 à la France par le vice-roi d'Égypte Méhémet Ali), pour beaucoup, c'est, à l'image de Mahmoud, la misère.
L'ESPOIR DU RETOUR DES TOURISTES
Jadis, Hagag accompagnait chaque semaine un groupe de 30 à 40 personnes. Son salaire, complété par les pourboires, lui permettait de bien vivre. Maintenant, dit-il, « c'est très dur. Parfois, j'ai un groupe de 2, 4 ou 6 personnes, et souvent rien du tout. »
Comme d'autres, Hagag a essayé d'aller travailler dans les stations balnéaires de la mer Rouge, notamment à Charm El-Cheikh. Mais, là-bas, malgré les nombreux touristes britanniques, russes ou allemands, il n'y a pas de travail pour tous.
Mahmoud, Hagag et les autres espèrent encore le retour des touristes auquel travaillent les autorités. Ils ne sont pas les seuls. Prenons le Winter Palace. Conformément aux consignes du groupe Accor-Sofitel dont il fait partie, aucun de ses 285 employés n'a été licencié.
Selon le directeur, Rafic Kairallah, cet hôtel a renoué en décembre et en janvier seulement avec les premiers comptes positifs depuis trois ans. Aujourd'hui, ses chambres ne sont occupées qu'à 22 % et, s'il se défend de baisser ses prix, il reconnaît pratiquer des « promotions ».
UNE GRANDE PAUVRETÉ
« Ici, dans chaque famille, quelqu'un travaillait dans le tourisme. Aujourd'hui, beaucoup n'ont plus rien », confie Marie-Christine Gerber, vice-consul de France. Cette infirmière en psychiatrie qui vit depuis quatorze ans dans les environs de Louxor où elle intervient dans un dispensaire et dans deux écoles pour enfants en difficulté, n'avait jamais vu une pauvreté aussi grande. Elle raconte des anecdotes pathétiques, comme cette « mère qui n'avait pas 8 € pour payer le linceul dans lequel enterrer dignement sa fille ».
Pour calmer le mécontentement, les autorités égyptiennes donnent des aides aux équipages de felouques, de la nourriture pour leurs chevaux aux conducteurs de calèche, des colis de produits alimentaires aux nécessiteux.
D'où vient l'argent ? De subsides obtenus notamment d'Arabie saoudite ? Ou, comme l'assure Hicham Zaazou, le ministre du tourisme et Nahed Rizk, directrice du tourisme égyptien à Paris, « de l'argent gagné dans les casinos au Caire et sur le mer Rouge » ?
« LA SÉCURITÉ SUR LES SITES A ÉTÉ RENFORCÉE »
Dans ce contexte, même s'il s'est produit à 800 kilomètres de Louxor, l'attentat du 16 février à Taba, dans le Sinaï, dans une zone classée rouge par le Quai d'Orsay, a suscité beaucoup de colère à Louxor. Non seulement c'est la première fois depuis 2009 que des touristes sont visés, mais c'étaient des chrétiens sud-coréens.
Cela met à bas l'argumentation de Hichem Zaazou, le ministre, selon lequel « les violences concernent seulement les Égyptiens entre eux ». Tareq Saadeddine, le gouverneur de Louxor, se veut cependant rassurant. Le « risque zéro n'existe pas, admet-il, mais, « la sécurité sur les sites a été renforcée ». Quant au ministre, il assure : « Justice sera faite. La loi et l'ordre public prévaudront. »
« Il n'y a pas de raison que le Quai d'Orsay reclasse en rouge la vallée du Nil, il n'y a eu aucun incident », assure de son côté Marie-Christine Gerber. « Ici, les gens vivent tranquillement. » De fait, les habitants de Louxor semblent d'abord aspirer au retour à la vie « normale » d'avant.
« LE MARÉCHAL AL SISSI EST LE SAUVEUR DE L'ÉGYPTE »
Localement, en juin 2013, l'émotion avait été grande lorsque l'islamiste radical et ex-terroriste Adel Al Kayat avait été nommé gouverneur. Sa formation, la Jamaa Islamiya, avait organisé, en 1987, l'attentat du temple de Hatchepsout qui avait coûté la vie à 58 touristes.
Il était partisan d'un tourisme « propre », c'est-à-dire sans alcool, avec des hôtels séparés pour les hommes et les femmes. Il a fallu que Hicham Zaazou, un poids lourd du gouvernement, mette sa propre démission dans la balance pour qu'il renonce.
Aujourd'hui, dans les ruelles du souk quasiment vides, les photos du maréchal Al Sissi ne sont pas rares. Réelle adhésion ? Marie-Christine Gerber est persuadée que, « pour le peuple d'ici, le maréchal Al Sissi est le sauveur de l'Égypte. Les gens sont confiants parce que, depuis son arrivée, ils ont de nouveau du carburant et de l'électricité. » La croix.fr
25 Janvier 2014
3ème anniversaire de la révolution.
Janvier 2014 - Louxor en attente de touristes !
Tout est mis en oeuvre pour tenter de faire revenir les touristes. Pourtant, les résultats se font attendre. Des subventions aux tour-opérateurs et un allégement des taxes d'aéroports ont été annoncés alors que se tenait une conférence sur le sujet à Louqsor.
Le temple de Louqsor, haut symbole de l’Egypte antique, et donc du tourisme, était en fête. Aux rythmes de chants folkloriques nubiens, une conférence inédite s’est ouverte la semaine dernière. L’enjeu est de taille : relancer le tourisme, l’un des poumons de l’économie égyptienne. La tenue de cette conférence est déjà un succès en soi, comme le laisse penser la joie de Taleb Al-Rifaï, secrétaire général de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) : « C’est génial de choisir Louqsor, l’ancienne Thèbes, pour discuter du futur du tourisme en Egypte. Cette conférence est un message : l’Egypte est sûre, et ce qui s’y passe n’a rien à voir ni avec le tourisme, ni avec les sites touristiques. La preuve en est qu’on est là, dans l’un des plus superbes sites du patrimoine humain sur terre, en toute sécurité ». Même optimisme chez Amr Abdel-Ghaffar, directeur régional de l’OMT au Moyen-Orient. « L’histoire du tourisme est une histoire de succès. Les arrivées touristiques et les revenus du tourisme ont doublé entre 2000 et 2010, année durant laquelle l’Egypte a accueilli plus de 14 millions de touristes. C’est ce record que l’on veut atteindre dans un futur proche ».
Pour le directeur régional de l’OMT, le tourisme a démontré à maintes reprises sa résistance à des facteurs exogènes, en Egypte comme dans le reste du monde. Le tourisme en Egypte est une histoire de réussite. Il a traversé plusieurs crises, notamment celle de l’attentat de Louqsor en 1997.
Pour faire reprendre un secteur aussi sinistré que le tourisme, plusieurs plans d’action devraient intervenir. La première phase consiste à lancer une vaste campagne de promotion dans les pays exportateurs de touristes. Sont visées notamment les Chambres de tourisme pouvant aider à supprimer les restrictions de certains pays à l’égard des voyages vers l’Egypte. « L’Egypte doit continuer dans ce sens et continuer à être présente sur toutes les foires internationales. L’Egypte est sûre et attend toujours, avec hospitalité, ses visiteurs », martèle Abdel-Ghaffar. Faisant de l’échec un succès, il souhaite profiter de la crise pour repenser le modèle de développement touristique en Egypte. Le but étant notamment de sensibiliser une plus grande partie de la population locale à l’importance du tourisme. En outre, il affirme que l’Egypte doit profiter de cette période de faible fréquentation pour améliorer les infrastructures et les services offerts, et perfectionner ses offres touristiques. « On applique un plan ambitieux pour aider le secteur du tourisme à se relever. Pour cela, un plan de marketing promotionnel de 40 millions de dollars est mis en place avec le soutien du secteur privé. Ce plan prévoit des promotions et des aides pour les tour-opérateurs », indique le ministre du Tourisme, Hicham Zaazoue.
Le ministre va aussi réduire toutes les taxes d’aéroports. Le plan prévoit par ailleurs des subventions pour les tour-opérateurs. Selon le ministre, l’ensemble du gouvernement démontre une volonté politique de soutenir le secteur du tourisme. Hicham Zaazoue a aussi déclaré vouloir continuer la stratégie de « charters incentives ». Ce système compense les compagnies aériennes opérant des vols à perte en raison du manque de passagers vers l’Egypte. Par ce système, le gouvernement s’engage à rembourser aux compagnies leurs pertes éventuelles, afin qu’elles ne soient pas tentées d’annuler leurs vols. Ce système coûteux sera cependant limité « aux nouvelles destinations peu connues encore et qui ont besoin d’aide ». « L’approbation rapide de l’OMT à tenir cette conférence en Egypte alors que se tient le référendum sur la Constitution est un excellent signe. Les participants à cette conférence ont pu constater que la situation en Egypte n’affecte pas les sites touristiques », assure Elhami Al-Zayyat, président de l’Union des chambres du tourisme.
Pourtant, comme le démontrent plusieurs cas similaires, un nombre important de facteurs entre dans le choix d’une destination touristique. Entre le 25 janvier 2011 et le 3 juillet 2013, l’image de l’Egypte a changé. Qu’il soit perçu comme positif ou négatif, ce changement a un impact réel sur le trafic touristique. AL-AHRAM Hebdo
Janvier 2014 - réferendum pour approuver la nouvelle constitution
Les Égyptiens, qui ont voté les 14 et 15 janvier pour approuver une nouvelle Constitution, ont massivement soutenu le projet, a annoncé mercredi soir un responsable du ministère égyptien de l'Intérieur.
"ils sont ......il n'y a pas de mots pour qualifier ce peuple! il n'y a pas de mots! des millions dans la rue l'année dernière, des millions qui sont allés voter ces 2 derniers jours dans la joie et la bonne humeur afin de pouvoir avoir enfin une vie décente, une vie libre, fière je suis de vivre avec eux, et de vivre tous ces évènements ici, depuis le début. ils n'ont vraiment besoin de personne! de personne! ils sont bien au dessus de ceux qui les critiquent, qui veulent qu'ils avancent plus vite, qui veulent les changer, de ceux qui leur font du tort en racontant et en publiant n'importe quoi, n'importe comment,etc.... ils sont bien au dessus de tout cela et s'en sortiront, à leur rythme, et ce sera magnifique" Marie Paule de Louxor.
Janvier 2014 - Inauguration de plusieurs sites archéologiques nouvellement restaurés
Après quatre ou cinq ans de restauration, les temples de Louqsor retrouvent leur splendeur. Lors d'une célébration mondiale en marge de la conférence sur le tourisme au temple de Louqsor, le ministre des Antiquités, Mohamad Ibrahim, a annoncé l'inauguration de plusieurs sites archéologiques. Parmi ces derniers : les temples du dieu Ptah, du dieu Khonsou, de la déesse Mout, de la déesse Isis et du dieu Thot. Ibrahim a expliqué que « ces temples ont été fondés pour honorer les trois dieux thébains : Amon, Mout et Khonsou. Ceux-là représentent une grande importance pour l'archéologie et l'architecture. Ils reflètent les détails de l'architecture égyptienne antique et donnent une image complète des croyances religieuses de l'Egypte antique ». De même, le ministre a tenu à expliquer l'histoire des reliques qui se trouvent dans ces sites. « Le temple de Khonsou se distingue par sa beauté », confirme Ali Al-Asfar, chef du département de l'Egypte ancienne au ministère des Antiquités. Le temple remonte à la XIXe dynastie, plus précisément au long règne de Ramsès II (1279-1213 av. J.-C.). Les travaux de restauration ont été effectués par des archéologues du Centre américain de recherches ainsi que de l'Université de Chicago. Un autre temple également restauré est celui de la déesse Mout. Selon Mohamad Al-Cheikha, chef du département des restaurations : « Nous avons remplacé le réseau d'éclairage au sein de ce temple par un éclairage à base d'énergie solaire, et nous avons créé un centre d'accueil pour les visiteurs et installé des panneaux de signalisation, afin de faciliter la visite du temple ».
Le petit temple ptolémaïque de Qasr Al-Agouz (le château de la vieille), encore appelé chapelle de Tééphibis, est situé à environ 200 m au sud-ouest du temple de Medinet Habou, entre ce dernier et les restes du palais d'Amenhotep III à Malgatta. Malgré son originalité, il est virtuellement inconnu des visiteurs, même ceux qui se sont rendus plusieurs fois à Louqsor ne le connaissent pas. Ce temple fait partie des sites inaugurés. « La beauté de ce temple réside dans le fait qu'il est architecturalement presque intact », affirme Mohamad Al-Cheikha.
D'autres sites ont été inaugurés, comme la tombe du chef des employés et celle n°TT148. Cette dernière est la tombe d'Amenemope, qui était un prêtre d'Amon. Elle se trouve sur le versant nord de Dra Aboul-Naga, une zone où la roche est de mauvaise qualité, avec de nombreuses fissures. L'une d'entre elles était si large qu'elle a fait donner le surnom de « Porte de la fissure » à la tombe. Malgré cela, « on a pu tout réparer », expliquent les restaurateurs. Amenemope était une puissante personne, ce dont témoigne la taille de sa sépulture (et celle de son père, Tjanefer), descendant d'Ousermontou, un vizir de Toutankhamon, ainsi que de pontifes d'Amon, auxquels il est également lié par le mariage. Au cours du Nouvel Empire, l'espace de la tombe est devenu un lieu « sacré », et la sépulture privée s'est transformée en un temple privé où le défunt pouvait adorer les dieux pour l'éternité. Ceci est particulièrement net pour cette dynastie, et la tombe TT148 en est une bonne illustration. « Les travaux de restauration de cette tombe exigeaient le renforcement des murs et des plafonds intérieurs », explique Al-Cheikha. D'après Ali Al-Asfar, la balade au sein de ces temples, en regardant les gravures et les sculptures, plonge le visiteur dans les scènes funéraires et de festivité d'une ère respectable et révolue. Ne manquez pas d'en exploiter.
Commentaires
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- 1. Kim L. Le 01/03/2016
Louxor est une superbe ville et c'est vrai que l'Egypte est sur dans son ensemble. -
- 2. Marie Le 31/12/2014
Bonjour, Nous avons effectué un magnifique séjour (2 couples) en novembre 2014. Visite du Caire, Saqqarah, le plateau de Guizeh, puis Assouan, Philae, Kom Ombo et remontée du Nil en bateau (le Steam Ship Sudan, avec 12 touristes...) jusqu'à Louxor. Visite des vallées de la rive occidentale. Tout notre voyage s'est parfaitement déroulé, aucun problème. La population est extrêmement accueillante. Comme dit dans les messages de votre site, il ne faut pas avoir peur d'aller dans ce pays qui est magnifique. -
- 3. Malou Le 13/09/2011
quelqu'un peut-il nous donner des nouvelles récentes (septembre 2011) sur l'Egypte et principalement Louxor? Les touristes sont toujours absents, les Egyptiens sans travail. Et des attaques à main armée ont lieu (voire même des voyageurs égyptiens tués). Le peuple a faim.
Que fait le gouvernement transitoire? Que font les pays industrialisés qui allaient aider l'Egypte? Attendons-nous que les islamistes prennent le pouvoir?
C'est très inquiétant. Merci pour toute nouvelle que vous pourriez me/nous donner. cordialement. -
- 4. MULLER Jean-Paul et Marie-Claude Le 09/02/2011
Nous avons quitté Louxor le samedi 29 janvier, en compagnie de compatriotes "rapatriés" dare dare par le club med et quelques autres tour opérators.Le vol Transavia aller amenait sans doute en Egypte Laurence et sa petite famille, dont nous lisons les mésaventures avec consternation et qui nous a probablement succédé dans l'appartement de Momo.
Le scénario le plus probable, c'est que Transavia renonce à envoyer à Louxor un avion quasi vide pour le faire revenir avec une poignée de touristes.La notion de contrat, ils n'ont pas l'air de bien connaître!
En lisant le blog de Raymond (que nous saluons amicalement) on se désole pour ces egyptiens si chaleureux et, surtoût, on se demande quel sera l'impact à terme de ces évènements à coup sur historiques pour l'Egypte, le risque évident étant que le pays passe d'un totalitarisme à un autre, sans bénéfice pour l'Egyptien moyen et avec des conséquences peu prévisibles sur le tourisme, activité fluctuante s'il en est!
Pour ce qui nous concerne, et si le pays ne se ferme pas, nous y retournerons encore et encore.
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- 5. sarathebes Le 06/02/2011
Exactement Jane! il n'y a jamais eu de couvre-feu a Louxor. Je suis bien contente de voir qu'une personne qui vit ici dit enfin la verite! -
- 6. Marie-Claude Le 04/02/2011
Bravo pour ton site, j'ai moi même été pousser mon coup de gueule sur le site de RTL qui dit qu'il es déconseiller d'aller a Hurghada en ce moment. Hors à Hurghada il ne se passe rien, il se passe tellement rien qu'il n'y a plus de touristes. (Mon message à été supprimer sur le live Egypte de leur site). Je donnait trop d'information positive pour eux je suppose ?
Ma soeur qui vis là bas et qui à l'habitude de faire Dahar jusqu'à Sekall (Habituellement noir de monde), elle a compter 32 touristes (Eux compris) et un chien. Les les médias contribuent à ce problème. La majorité des compagnies ont annuler leurs vols pour l'Egypte jusqu'en Mars 2011, sois disant que c'est une décision des pouvoirs publics de reporter tous les séjours qui n'auraient pas un caractère d'urgence.
Elle dit d'ailleurs ceci : Pour nous récompenser d'être pratiquement les seuls touristes à avoir eu le courage de rester sur Hurghada, ou les événements étaient plus que dramatiques : Des nuages qui obscurcissent le ciel et quelques mouches un peu agissantes !!! On nous a offert un tour en bateau :-) Hein dites qu'on a bien fait de rester ?
Elle dit aussi : Il y a dans la vie 2 façons d'appréhender les choses en fonctions des événements la première est pour ce qui se passe en Egypte en ce moment : Rester enfermés devant le poste de télévision et trembler ou alors la deuxième est malgré les événements continuer à profiter des bonnes choses de la vie, personnellement c'est notre politique, car quoi que l'on fasse on ne changera rien, alors autant rester dans le positif et profiter de la vie.
On s'est dit dans le pire des cas, vraiment le cas extrême ou on a vraiment plus rien a manger, on est au bord de la mer rouge, ca regorge d'excellents poissons, on peut toujours pécher. (On a quand même fait des réserves de pâtes si jamais). Et si il n'y a plus de gaz, on prendra le bois qui traine dehors, il y a pleins de chantiers en constructions, y a du bois en quantité suffisante, voyez, on a la positive attitude. -
- 7. Francine HAMELIN Le 03/02/2011
Bpnjour Pascal, quelles nouvelles de Louxor ? avez-vs pu joindre Mohamed et pensez-vous pouvoir partir là-bas ? on est très inquiet de la situation pour eux. Embrassez Momo pour nous. Amicalement; Francine HAMELIN -
- 8. PATRICIA Le 12/06/2009
je trouve que c'est un pays sûr, jamais eu de problèmes, bien que mon mari et moi partons seuls pour les excursions, sans tour opérateur, empruntant taxi, ferry populaire et déambulant dans les ruelles du marché. -
- 9. christiane Le 30/09/2008
tout à fait d'accord ! j'ai aussi trouvé que les vues montrées à la TV étaient source d'erreurs ou d'appréciation pour les futurs visiteurs. Dans un mois je retourne pour la 11eme fois en Egypte, dont certaines fois juste après des attentats (comme celui il y a plusieurs années à Deir El Bahari), je n'ai jamais eu le moindre problème, même en moyenne Egypte,. Je voyage en individuel, et j'estime que l'Egypte est un pays très sûr, plus que certains autres plus près de nous...
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